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Le diable dans Le Journal des Faux Monnayeurs d'André Gide

Fiche : Le diable dans Le Journal des Faux Monnayeurs d'André Gide. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2018  •  Fiche  •  863 Mots (4 Pages)  •  1 227 Vues

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Le diable

Gide avait la volonté de faire tout rentrer dans le roman. De ce fait, il introduit même des éléments surnaturels. Gide admirait les grands romans métaphysiques comme Blake et Dostoïevski. Quel est le rôle du diable dans l’œuvre?

I La place du diable

1 La place dans la création romanesque

Phrase prononcée lors de la conférence sur Dostoïevski: « il n’y a pas d’oeuvre d’art sans la collaboration du démon ». On peut se raccrocher à ce terme grâce a l’étymologie grecque qui représente une puissance divine. Le mot démon renvoie aux profondeurs de l’être humain. Dans le JFM, Gide parle d’illumination subite comme si cela était une inspiration: Incipit à la gare. Chez Gide, le travail est très important et est le résultat d’une recherche « Je voudrais un qui circulerait incognito dans tout le roman, et dont la réalité s’affirmerait d’autant plus qu’on croirait moins en lui ».

2 Une place centrale dans l’oeuvre

Il est présent au début et à la fin : avec Bernard puis avec la Pérouse qui confond le diable avec Dieu. Tous les personnages sont touchés. Le plus touché est Vincent qui se prend pour le diable lui-même : « Vincent se laisse pénétrer doucement par l’esprit diabolique ». Le roman semble assurer la victoire du malin qui va se faire des victimes ainsi que d’autres personnages qui sont ses agents. Il s’agit d’une présence métaphysique mais plus particulièrement d’une métaphore du mal.

II Des incarnations du diable

1 Passavant

Il est la figure du tentateur, du séducteur qui pousse les êtres au mal comme Vincent. « Le diable amusé le regarder glisser sans bruit la petite clé dans la serrure. » Peut faire penser à Passavant, qui l’entraîne dans le jeu ainsi que chez Lilian. Par la suite la relation avec Lilian se dégrade avec notamment des références au diable : ils en sont venus à se haïr par le démon de l’ennui. Passavant est au centre de tout.

2 Les enfants démoniaques

De nombreux jeunes ont des penchants au vice et au mal.

-Strouvilhou « vile » : il est présent à Saas-Fée, lui qui prend le talisman de Boris. Dans la troisième partie, tiens des propos d’un cynisme épouvantable, il est notamment pour la sélection des races. Il est présent un peu partout.

-Ghéridanisol: On parle de son culot mais aussi de son charisme auprès de Georges, il le pousse à se servir de la fausse monnaie, lui qui fait des petits diablotins à l’aspect infernale sur le talisman. La confrérie des Hommes Forts ne pense qu’à faire le mal. Impression que la plupart des personnages sont possédés plus ou moins par le diable. Avec l’évolution de Vincent, le diable attend son apogée.

III Des personnages intermédiaires entre ange et démon

1 Bernard

Au début de l’œuvre, il est possédé par le démon : « Sa famille respectait sa solitude, le démon pas. » De plus à propos de

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