Le Théâtre Un Sport Du Regard

Devoir de Français :Le théâtre, un « sport du regard »

Je vais travailler avec le document A qui est un texte de Molière, L'Avare, acte IV, scène 7, 1668 , le document B, qui est un autre texte, de Jean Racine, Andromaque, acte V, scène 1, 1667 et je vais également étudier le document C qui est une texte de Jaime Salom, L'Autre William, acte IV, scène 4, 1998 . Ces trois documents sont des pièces théâtrales.

Le document A est une « comédie de Molière » donc j'ai pu en déduire que le registre est comique. C'est une pièce de théâtre qui utilise le discours argumentatif.

Le document B est une pièce de théâtre écrite en alexandrins et dont le registre est pathétique, lyrique et tragique .

Le document C est une pièce théâtrale employant la mise en abîme et la mimesis .

Tout d'abord pour le texte de Molière, le quatrième mur est très présent mais il « tombe » à la ligne 12 quand il découvre les spectateurs mais le spectateur ne s'implique pas directement nous retrouvons la même chose dans le texte de J.Racine, car Hermione parle haut et fort pour la double énonciation, il n'est pas adressé au public directement, mais il est pour le spectateur. C'est donc un monologue que l'on va retrouver dans le document B mais aussi dans le document A car le public doit accepter le fait que l'acteur parle tout seul « Euh ! Que dites-vous ? Ce n'est personne » lignes 14 à 15. Mais dans le texte B, s'adresser au public casse les conventions ce qui donne un monologue délibératif.

La double énonciation sera aussi énoncée dans les deux pièces, expliquée déjà précédemment pour le document B , et pour le document A, Harpagon s'adresse donc au public « N'est-il point caché là parmi vous ? » en l'utilisant .

Pourtant le spectateur devient néanmoins suspect dans le texte de Molière et Harpagnon réussit à créer la peur dans les dernières lignes et il utilise une accumulation « des commissaires, des archers, […], des bourreaux » lignes 26 et 27. Il emploi aussi une hyperbole ligne 12 « je suis mort ».

Le spectateur est impliqué avec l'utilisation de la première personne du pluriel par Harpagnon : « Sortons » ligne 17 ainsi que dans le document B « Non , ne révoquons […] il ne vit plus pour nous. » lignes 15 à 16. Hermione utilise ici un pluriel de majesté. Mais il est aussi quelque peu impliqué avec l'antithèse quand le spectateur participe au déchirement d'Hermione. Le dramaturge est donc assez habile .

Le fait que le texte B soit en alexandrins et contient des rimes suivies, cela ajoute au solennel . Le dernier vers du texte de Jean Racine est un chiasme car l'esprit d'Hermione est en désordre, c'est le trouble total, c'est un catharsis . On assiste également au dédoublement lignes 29 à 30 « Hé quoi?[...] de l'amour d'Hermione ? »

Pour commencer la pièce de Jaime Salom est une tirade dans un texte et il y a un prologue (à l’action) de la première ligne jusqu’à la ligne 23. Ici le spectateur est réellement impliqué grâce à l’utilisation des pronoms personnels tels que

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