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Le Suicide

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Par   •  10 Mai 2013  •  2 462 Mots (10 Pages)  •  1 177 Vues

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FICHE DE LECTURE

I Informations essentielles :

Auteur : Emile Durkheim

Titre : Le suicide

Edition électronique : Jean Marie Tremblay en 1897

Nombre de pages :

Biographie de l’auteur : Emile Durkheim est un sociologue français né en 1858 à Epinal. Il deviendra professeur de sociologie à Bordeaux en 1887. C'est dans cette même ville qu'il rédigera ses premiers ouvrages de sociologie qui traitent principalement de la solidarité sociale, des méthodes pédagogiques, du suicide et des faits moraux et sociaux. Il est considéré comme le père de la sociologie moderne

III Méthodologie adoptée par l’auteur :

Dans cet ouvrage, Emile Durkheim applique les règles de la méthode sociologique, lesquelles méthodes sont un de ses œuvres, afin d’analyser les cas de suicide. Dans un premier temps, le suicide est représenté comme un fait social puis ses principales variables sont définies. Durkheim utilise la méthode scientifique pour dégager les lois générales qui semblent régir la société. Il le fait à l’aide d’outils tels que la statistique ou par l’analyse de sources solides. Pour approcher de toutes les dimensions le suicide, il a évoqué les causes extra-sociales et sociales du suicide

II Résumé :

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Dans cet ouvrage l’auteur a insisté avant toute chose, sur clarification de l’acceptation donnée au mot suicide. En disant que celle peut paraitre apriori connu de tous mais en réalité il présente un ensemble très complexe. Car si l’on admet que le suicide est un acte physique commis contre soi-même pour se tuer, comment s’enquérir exactement de l’intention? Mais après plusieurs clarifications, il en est venu à la définition sur laquelle on se basera et qui permettra d’exclure de sa recherche tout ce qui concerne les suicides d’animaux : « le suicide est tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif, accompli par la victime. Mais la certitude de cette définition peut être plus ou moins forte. Par exemple elle se nuance avec la situation dans laquelle un malade tout en sachant qu’il peut succomber de la maladie refuse de se soigner ; mais cela ne veut pas pour autant dire qu’il a l’intention de se tuer.

Si l’on considère l’ensemble des suicide commis dans une société, on constate que le total es suicides ne varie que si on observe cette dernière sur une longue période.

Les tableaux nous exposent la tendance au suicide dont chaque pays est affligé, mais nous ne sommes pas encore en mesure de dire si c’est à cause d’un état sui generis de l’âme collective ou une somme d’états individuels.

Afin de préciser en quoi consiste l’élément du suicide et les éventuelles possibilités d’agir sur lui, l’auteur a démontré qu’en plus des causes extra-sociales qui sont nuls ou restreint, il y a d’autres facteurs. Il a distingué entre deux causes extra-sociales à savoir les dispositions organico-psychiques et la nature du milieu physique. Ceci dit il ne reste pour le moment que des hypothèses qu’il tente de vérifier.

Plusieurs thèses existent sur le fait que le suicide est une aliénation mentale ou un épisode d’une ou de plusieurs sortes de folies tel que la thèse d’Esquirol ou de Falret et Moreau.

Pour la simple raison qu’il ne peut y avoir d’expérience négative, l’auteur évoque qu’il est pratiquement impossible de voir tous les cas de suicides et étudier si toute fois la cause est d’aliénations mentales ou pas.

Selon lui, s’il y a une folie suicide, elle ne saurait qu’être une monomanie qui est une forme restreinte de folie. Mais la grande question est, existe-t-il des monomanies? Ceci étant pendant longtemps leur existence n’a pas été mise en doute mais aujourd’hui cette opinion est universellement abandonnée car non seulement on ne peut pas démontrer qu’il n’y a pas de monomanie, mais on ne peut aussi citer un seul exemple incontesté. Et aussi le principe sur lequel on appuyait cette hypothèse de monomanie est en contradiction avec les données actuelles de la science car l’enchevêtrement des fonctions psychiques est trop complet pour que la folie puisse être partielle. Suite à ces raisonnements, le suicide ne saurait y avoir une monomanie-suicide, d’où le suicide n’est pas une folie distincte. Des revues trop sommaires ne sauraient nous permettre de conclure, car les défenseurs de cette théorie n’ont pas observé les autres cas qui sont d’ailleurs les plus nombreux.

Comme façon méthodique de classer les suicides commis par les fous, on distingue 4 principaux types qui sont : le suicide maniaque, le suicide mélancolique, le suicide obsessif, le suicide impulsif ou automatique. Mais un grand nombre de morts volontaires ne rentrent ni dans l’une ni dans l’autre de ces catégories, d’où l’appui de l’idée que ne saurait voir un fou en tout suicidé.

La neurasthénie semble être vraissemblement le type psychologique que l’on rencontre chez les suicidés. Le tableau VI nous montre que plus la population d’un pays a de fous, moins elle est prédisposée au suicide. Mais il apparait d’après son analyse, que même si elle peut prédisposer au suicide, elle pas nécessairement cette conséquence.

L’auteur s’est aussi penché sur la question, à savoir si l’alcoolisme a un rapport de cause à effet avec le suicide. A priori le tableau ne nous montre aucun rapport entre les deux car pendant que le suicide passe du simple au sextuple, l’alcoolisme augmente irrégulièrement à peine de quelques unités. Et aussi en comparant la quantité d’alcool consommée dans les pays septentrionaux l’on constate, plus il y a de consommation et moins il y a de suicide, sauf au Danemark où par coïncidence il y a une égalité.

De toute cette analyse il ressort qu’il n’est aucun état psychopathique qui conduit forcément au suicide.

Le suicide, la race et l’éridité basé sur l’hypothèse selon laquelle le suicide varierait avec la race. Mais définir aussi la race conduit à un autre débat, l’auteur l’a juste définit par ses attributions immédiats de manière à ce que ce problème soit soluble en distinguant ainsi : le type germanique, le type slave. Mais le fait est que les groupes réunis au sein de la même race n’ont pas la même tendance pour le suicide de telle sorte qu’on ne parlerait plus de race mais de nationalité en supposant que le suicide chez les allemands est raciale,

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