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Le Silence De La Mer

Note de Recherches : Le Silence De La Mer. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2014  •  1 866 Mots (8 Pages)  •  1 188 Vues

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LE SILENCE DE LA MER

Personnages :

Werner Von Ebrennac est l’officier allemand qui va vivre pour trois ans chez un homme français et sa nièce. Ce personnage a une très grande évolution pendant la narration : au début il répète les mêmes actions- il frappe, il entre par la porte de derrière et il essaye de ne pas imposer sa présence au vieil homme et à la jeune fille- et il ne fait rien qui pourrait être vu comme quelque chose de familial ; après il commence à se réchauffer au coin du feu et à parler aux deux personnes, même si elles ne répondent pas. Il parle de sa vie –il est musicien- de ses idéaux –la volonté de faire quelque chose de grand pour la France- et de ses passions – la littérature et la musique. Même si le vieil homme et sa nièce lui opposent un très gros mutisme, il s’ouvre et il parle de lui, en permettant à ses hôtes de le connaître. En lisant le livre, le lecteur voit cet allemand comme une figure positive : il a de grands idéaux, il pense que la guerre est nécessaire seulement parce qu’elle offre la possibilité de créer un monde meilleur et il pense aussi que l’Allemagne veut aider l’Europe. Donc il est dans l’armée allemande parce qu’il croit d’être aligné avec la justice. Mais, après la rencontre à Paris, il comprend la vérité : l’Allemagne veut simplement dominer et détruire l’âme de la France. Devant cette vérité il dit à ses hôtes d’oublier tout ce qu’il avait dit et il parte pour aller mourir dans une unité combattante. Donc il se rend compte d’être dans l’erreur et il décide de laisser ses grands idéaux et d’aller mourir. Selon moi ce choix est erroné, car dans la vie on doit chercher toujours à changer sa propre situation ; par exemple il aurait pu laisser l’armée allemande. Cependant, le choix de laisser la maison française n’est pas un choix précipité : il n’adresse pas la parole à ses hôtes pour une semaine pour mieux réfléchir et il est désespéré, car il dit « Oh Dieu1 Montrez-moi où est mon devoir ! ». Donc l’auteur a été bien capable de montrer la psychologie complexe de ce personnage : ses espérances, ses désirs, sa délusion et sa rage.

Le vieil homme est le narrateur de l’histoire. Il ne dit pas simplement ce qui s’est passé dans sa maison pendant les trois ans de vie en commun avec l’officier, mais il dit aussi quelle est sa pensée. Par exemple il dit qu'il ne veut pas faire souffrir un homme, même s’il est un ennemi ; pour ce motif il demande à sa nièce si ce n’est pas trop cruel de ne pas parles avec l’officier, mais la fille « leva son visage. Elle haussait très haut les sourcils, sur des yeux brillants et indignés » : en le regardant, elle lui fait comprendre que le silence est l’unique arme qu’ils ont pour montrer leur dissentiment à l’occupation allemande. Mais le protagoniste avoue de penser à l’officier quand il n’est pas à la maison :"Cette absence ne me faisait pas l’esprit en repos. Je pensais à lui, je ne sais pas jusqu’à quel point je n’éprouvais pas du regret de l’inquiétude ». Donc, même s’il montre à l’officier de n’être pas touché par sa présence, en réalité, il n’est pas indifférent, mais il réfléchit sur les choses dites par l’Allemand et, selon moi, il éprouve une espèce de sympathie pour lui.

La nièce du français représente, encor plus que le vieil homme, la volonté de faire une sorte de résistance privée à la forme la plus périlleuse d’occupation : l’occupation frauduleuse déguisée comme collaboration. Donc elle est capable d’opposer avec ténacité le refus de la plus petite parole, même si Werner Von Ebrennac est aimable avec elle. Seulement à la fin, devant le départ de l’officier, elle dit « Adieu ». Selon moi ce fait souligne l’effort surhumain de ne faire aucune concession à ses sentiments. En lisant le texte, en effet, le lecteur comprend que la nièce voudrait répondre aux questions de l’Allemand, elle voudrait parler avec lui d’art et de musique, elle voudrait exposer sa propre pensée sur la possibilité de changer la France avec un amour partagé…mais elle reste en silence. Donc elle est très obstinée et fidèle à sa décision initiale. Mais, à la fin du livre, elle n’est plus capable de rester immobile : quand l’officier, après avoir ouvert la porte pour s’en aller, s'arrête et regarde la nièce en disant « Adieu », elle « remuât les lèvres » et les yeux de Werner brillèrent. Cette parole, « Adieu », selon moi, a une très grande signification : elle souligne le fait que la fille n'épprouve pas de haine pour Werner, mais pour les projets politiques de sa patrie. Donc, même pour la figure de la jeune fille, comme pour la figure de l’officier, l’auteur à réussi à exprimer la lutte intérieure, ses sentiments les plus intimes, et la grande force d’âme du personnage.

Thèmes :

Sans doute le thème le plus important est le silence. Cette thématique est présentée même dans le titre et elle est introduite déjà au début du livre : dans la première page nous lisons : ! »Ma nièce avait ouvert la porte et restait silencieuse » . Le silence est le fil conducteur de toute l’œuvre : les deux français, même s’ils sont très intéressés aux discours de Werner, ne disent rien et ils laissent l’Allemand sans réponse. Mais

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