Fiche De Lecture: la nouvelle Le Silence De La Mer de Vercors
Rapports de Stage : Fiche De Lecture: la nouvelle Le Silence De La Mer de Vercors. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar soleiljaune • 2 Mars 2013 • 1 740 Mots (7 Pages) • 18 436 Vues
Vercors (Jean Bruller), né à Paris le 26 février 1902, fit des études scientifiques et se fit connaître d’abord comme dessinateur et graveur. En 1940, dès l’armistice, il entre en contact avec les milieux littéraires de la Résistance, et fonde avec Pierre de Lescure les Editions de Minuit. Il y publie sous le pseudonyme de Vercors — en souvenir de cette forteresse naturelle où il se trouvait au moment de l’armistice — son premier récit clandestin : Le Silence de la Mer (1941), rassemble les ouvrages clandestins de François Mauriac (Forez), d’Aragon (François la Colère), de Jean Cassou (Jean Noir), et publie un deuxième récit clandestin, La Marche à l’Etoile (1943). Entre 1945 et 1948, il publie des essais, Le Sable du Temps, un roman, Les Armes de la Nuit, des nouvelles, Les Yeux et la Lumière Au cours des dix dernières années, Vercors a publié une série d’ouvrages non romanesques tels que Les Pas dans le Sable (L’Amérique — la Chine — la France), parfois illustrés par lui-même (Divagations d’un Français en Chine), qui témoignent de l’ampleur de son information acquise au cours de nombreux voyages, de Cuba à la Chine. (1)
Après 1965, Vercors continue à écrire : La Bataille du silence (1967), Le Radeau de la Méduse (1969), Sillages (1972), Questions sur la vie (1973), Tendre Naufrage (1974), Ce que je crois (1975), Les Chevaux du temps (1977). Il meut à Paris en juin 1991.
Source :http://classiques.uqac.ca/contemporains/vercors/Vercors_photo/Vercors_photo.html
Le silence de la mer
Vercors
Date de parution :
Publié clandestinement pour la première fois aux Editions de minuit en février 1942.
Résumé :
En 1941, en pleine guerre, un jeune soldat allemand, Werner Von Ebrennac, vient s’installer chez un homme et sa nièce. Son arrivée se fait dans un silence insoutenable et à travers un malaise fou. Mais « Dieu merci, il a l’air convenable ». C’est un jeune homme poli qui parle constamment, sans jamais obtenir de réponses, sans jamais même en attendre. Il semble vivre seul dans un monde de statues.
Le jeune Werner prend l’habitude, durant l’hiver, de venir se chauffer au feu de foyer, où il égaye son soliloque. Les relations de l’Allemagne et de la France sont son sujet le plus fréquent. Il parle d’art, de littérature et de musique, parce qu’il est lui-même musicien. Il exprime son désir de vivre un jour en France pour pouvoir y apporter quelque chose, mais aussi pour pouvoir y prendre un échange. Un peu chaque soir, ce sont ses idées que l’on attend dans la maison française. Et les soirées terminent toujours de la même manière : « je vous souhaite une bonne nuit ».
Un beau jour, Werner apprend à ses hôtes qu’il ira passer deux semaines de permission à Paris, où des amis l’attendent. Son retour, il met une semaine avant d’adresser la parole à ses h0ôtes, Un soir, alors que durant la journée il a croisé le vieil homme, il descend lourdement voir celui-ci et sa nièce. Il leur demande d’oublier tout ce qu’il a pu dire durant les six derniers mois et il expose les plans des Allemands contre la France avant de quitter définitivement la maison.
Type de narration :
C'est une chronologie linéaire, on vit ce qu'a vécu le narrateur dans le même ordre que lui.
Personnages :
Werner Von Ebrennac : c'est l’officier allemand qui va vivre pour trois ans chez un homme français et sa nièce. Ce personnage a une très grande évolution pendant la narration : au début il répète les mêmes actions- il frappe, il entre par la porte de derrière et il essaye de ne pas imposer sa présence au vieil homme et à la jeune fille. Il ne fait rien qui pourrait être vu comme quelque chose de familié.
Après il commence à se réchauffer au coin du feu et à parler aux deux personnes, même si elles ne répondent pas. Il parle de sa vie (il est musicien), de ses idéaux (la volonté de faire quelque chose de grand pour la France) et de ses passions ( la littérature et la musique).
Même si le vieil homme et sa nièce lui opposent un très gros mutisme, il s’ouvre et il parle de lui, en permettant à ses hôtes de le connaître. En lisant le livre, le lecteur voit cet allemand comme une figure positive : il a de grands idéaux, il pense que la guerre est nécessaire seulement parce qu’elle offre la possibilité de créer un monde meilleur et il pense aussi que l’Allemagne veut aider l’Europe.
Mais, après la rencontre à Paris, il comprend la vérité : l’Allemagne veut simplement dominer et détruire l’âme de la France. Devant cette vérité il dit à ses hôtes d’oublier tout ce qu’il avait dit et il part pour aller mourir dans une unité combattante.
Le vieil homme : c'est le narrateur de l’histoire. Il ne dit pas simplement ce qui s’est passé dans sa maison pendant les trois ans de vie en commun avec l’officier, mais il dit aussi quelle est sa pensée. Par exemple il dit qu'il ne veut pas faire souffrir un homme, même s’il est un ennemi. Ainsi, il demande à sa nièce si ce n’est pas trop cruel de ne pas parles avec l’officier, mais la fille « leva son visage. Elle haussait très haut
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