Le Savetier Et Le Financier
Compte Rendu : Le Savetier Et Le Financier. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 28 Mai 2014 • 312 Mots (2 Pages) • 1 246 Vues
LA FONTAINE : LE SAVETIER ET LE FINANCIER
Introduction : "Le Savetier et le Financier" est une oeuvre de La Fontaine, poète français du 17ème siècle et le plus grand fabuliste de l'époque classique.Ses fables ont un aspect didactique et en même temps philosophique. "Le Savetier et le Financier" parle d'un Savetier qui chantait toute la journée, ce qui exaspérait le financier lorsqu'ilsouhaitait dormir. Ce dernier plutôt riche convoca alors le Savetier. Ils parlèrent d'argent puis le Financier offrit cent écus au Savetier. Mais de retour chez lui, le Savetier se croyait riche et ne chantaitplus, il avait alors perdu sa voix, son sommeil et avait des soucis. Il retourna alors voir le Financier pour lui demander de lui rendre ses chansons et son sommeil contre les cents écus.
Texte :Un Savetier chantait du matin jusqu'au soir :
C'était merveilles de le voir,
Merveilles de l'ouïr ; il faisait des passages,
Plus content qu'aucun des sept sages.
Son voisin au contraire, étanttout cousu d'or,
Chantait peu, dormait moins encor.
C'était un homme de finance.
Si sur le point du jour parfois il sommeillait,
Le Savetier alors en chantant l'éveillait,
Et le Financier seplaignait,
Que les soins de la Providence
N'eussent pas au marché fait vendre le dormir,
Comme le manger et le boire.
En son hôtel il fait venir
Le chanteur, et lui dit : Or çà, sire Grégoire,
Quegagnez-vous par an ? - Par an ? Ma foi, Monsieur,
Dit avec un ton de rieur,
Le gaillard Savetier, ce n'est point ma manière
De compter de la sorte ; et je n'entasse guère
Un jour sur l'autre : ilsuffit qu'à la fin
J'attrape le bout de l'année :
Chaque jour amène son pain.
- Eh bien que gagnez-vous, dites-moi, par journée ?
- Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours ;
(Et sanscela nos gains seraient assez honnêtes,)
Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours
Qu'il faut chommer ; on nous ruine en Fêtes.
L'une fait tort à l'autre ; et Monsieur le Curé
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