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Le Père Goriot - Analyse

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Par   •  5 Mars 2014  •  3 642 Mots (15 Pages)  •  1 460 Vues

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Le Père Goriot –Balzac

• Personnages

Le Père Goriot est un personnage clé de l’œuvre. Il a fait fortune pendant la Révolution comme vendeur de vermicelles.

Il a deux filles : Anastasie (l’ainée) et Delphine (la cadette). Son principal défaut est de tout le temps répondre aux besoins financiers de ses filles, qui sont très dépensières. En retour de cette grande générosité envers ses deux filles il n’aura le droit qu’a de l’ingratitude. Il va tout leur donner, pour au final mourir miséreux et sans ces filles. Ses filles ne viennent le voir que lorsque celles-ci ont besoin d’argent. Goriot figue comme la victime et ilest manipulé par ses filles. On remarque également l’appauvrissement de Goriot qui est symbolisé par la montée des étages selon la fortune qui lui reste.

Eugène de Rastignac est un jeune provincial ambitieux et désireux de connaitre la face cachée de Paris. Il est dans cette ville pour y étudier le droit. Il va vite réaliser (sous l’influence de Vautrin) que le monde de Paris ne peut s’ouvrir à lui s’il reste honnête et droit, pour s’intégrer dans la riche bourgeoisie il doit pratiquer l’hypocrisie, le cynisme et l’immoralité. Il par ailleurs côtoyer la haute société pour en faire partie, ce qu’il va faire en fréquentant une des filles de Goriot : Delphine.

Rastignac est l’initié de l’histoire, il reproduit donc les étapes de l’initiation. Son évolution au fil de l’histoire est très significative, il commence comme simple étudiant pauvre et naïf et devient un homme ambitieux et renonçant à ses illusions.

Vautrin, un personnage mystérieux, va lui « apprendre » que pour réussir il faut etre l’homme caché en lui.

La fin de l’histoire marque un tournant dans la vie de Rastignac qui va quitter sa peau de jeune homme pour faire place à celle de l’homme qui veut conquérir le monde qu’est Paris, un monde où tout le monde n’a pas sa chance. On verra Rastignac dans ces derniers moments de générosité et d’altruisme ; il est convaincu qu’il faut abandonner les bonnes valeurs et les sentiments. => Changements psychologiques.

Vautrin à une quarantaine d’années et est un forçat échappé du bagne de Toulon, ou il était surnommé Trompe-La-Mort. C’est un homme qui figure comme intelligent, il va « aider » Rastignac dans sa quête pour atteindre la haute société.

Peu avant le déclin de l’histoire Vautrin sera arrêté par le commissaire Gondureau (pour crime et évasion).

Vautrin est en total opposition avec le père Goriot. Il est même qualifier dans le livre de « Sphinx », il est donc comparé à un animal, et ce n’est pas la seule fois ou la comparaison est faite. (cf. : Portrait de Vautrin (ses mains))

Madame Vauquer est la propriétaire de la modeste pension qui porte son nom. C’est une femme cupide, avare, elle exploite ses pensionnaires. (cf. : Description de la pension qui est comparé à une prison)

Vautrin l’apprécie mais c’est un stratagème mis en place par celui-ci pour se faire des alliés dans la pension.

Les filles du père Goriot, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, toutes deux mariés a des hommes riches. Anastasie a pour amant Maxime de Trailles, qui lui interdit toutes dépense d’argent mais qui réussit quand même a en faire et doit s’endetter, elle va dont emprunter a son père…. Delphine aime son père mais ne peut le voir car son mari l’en empêche. Malheureuse jusqu’à rencontrer Rastignac qui fera son bonheur.

Elles fréquentent toutes les deux l’aristocratie, (certes démodée à l’époque mais toujours présent). Toutes les deux ne cessent de réclamer de l’argent à leur père. Elles ont honte de lui. Elles le méprisent et le récompense par une ingratitude démesurée.

Vicomtesse de Beauséant, c’est une cousine éloigné de Rastignac, elle figure d’initiatrice. Elle possède un hôtel, et vit avec le marquis d’Ajuda Pinto qui la trompe mais celle-ci se voile la face.

C’est une femme trop faible pour survivre dans la jungle Parisienne. Elle est moins scrupuleuse que la grande majorité de la haute société de Paris, elle sera vaincue par d’autres. Elle prendra Rastignac sous son aile pour lui faire découvrir Paris et lui créer des relations, et en quelque sorte changer son éducation trop honnête.

Victorine Taillefer, c’est une femme sans grande ressource financière, mais lorsque Vautrin tuer son frère, tout l’héritage lui est promis et donc elle devient riche. A la fin de l’histoire celle-ci retourne vivre chez son père qui ne voulait plus la voir depuis longtemps. Elle ne possède aucune relation et n’a pour seule amie Madame Couture (elle représente la religion) qui se charge de son éducation au quotidien, elle est plus âgée qu’elle et s’impose donc comme sa « mère adoptive ».

Mademoiselle Michonneau, son rôle principal sera de dénoncé Vautrin a la police pour 200 francs, pour cela il a fallu que celle-ci le drogue et le frappe pour faire apparaitre son immatriculation. Apparait ami avec Monsieur Poiret (sont-ils plus ?), ces deux ci se complètent parfaitement. D’ailleurs Poiret suivra Mlle Michonneau lors de son départ de la pension.

Poiret, est un bureaucrate judicaire, légèrement stupide… Souvent comparé a un animal (l’âne) et au légumes (poireau (asperge du pauvre)).

Bianchon, il est étudiant en médecine. Il est également très bon ami de Rastignac, il l’accompagnera lors des derniers jours du père Goriot.

• Passages clés

Portrait de Vautrin.

Passage de « Entre ces deux personnages… » et « … un mystère soigneusement enfoui »

Analyse :

Le passage est relativement long pour une présentation de personnage.

La présentation de Vautrin se fait en premier lieu sur une description corporelle/physique.Vautrin est un « homme de quarante ans », ce qui insiste sur le côté d’un homme non jeune mais encore bon pour les histoires, c’est en opposition avec le portrait précèdent de Vautrin qui lui est jeune. . A la suite de cela nous pouvons voir le champ lexical du corps « épaules… buste… muscles… mains ». Chaque parties du coprs est qualifié par un adjectif « larges… bien développé… apparents… épaisses ». On insiste sur son portait corporelle, et surtout sur ces mains qui le désigne comme un animal

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