Le Pere Goriot - Dissertation

Français : Dissertation.

Consigne : Faire dissertation du bac blanc. En conclusion du roman Une vie, Rosalie déclare « La vie voyez-vous, ça n’est jamais si bon ni si mauvais qu’on croit ». Pensez-vous qu’on roman doit ouvrir les yeux au lecteur sur la vue ou bien au contraire permettre d’échapper à la réalité ?

Le roman est raconté par l’intermédiaire d’un narrateur. Il développe une intrigue en présentant une succession d’évènements. Il joue aussi sur l’alternance entre l’enchaînement des actions et les descriptions des lieux et des personnages. Au début du XIXe siècle, le genre romanesque n’a pas de poétique spécifique : c’est encore un genre sans règles précises. Cette situation forme un contraste très fort avec la fin du XIXe siècle où le genre romanesque est dominant. Après avoir été longtemps considéré comme inférieur parce qu'il était lu de préférence dans la classe bourgeoise, il arrive à son apogée avec elle au XIX° siècle. Il est depuis un genre protéiforme, où se sont accomplies toutes les expériences. Dans l’extrait de Guy de Maupassant, Une Vie, Rosalie énonce, en conclusion, « La vie voyez-vous, ça n’est jamais si bon ou si mauvais qu’on croit. » Peut-on pour autant penser qu’un roman doit ouvrir les yeux du lecteur sur la vie ou bien au contraire permettre d’échapper à la réalité. Nous montrerons d’abord que le roman sert à faire réfléchir, enseigner, critiquer en abordant des théories nous permettant de comprendre le monde. Mais aussi, qu’il développe l’imagination du lecteur, lui permettant de s’échapper du réel en créant un univers éloigné ou en s’éloignant des contraintes de la réalité.

Le roman regorge de récits exemplaires pour le lecteur, dont les personnages sont pris comme modèles. Ils sont souvent confrontés à des situations valorisantes, permettant de dévoiler leur qualité, mais également des défauts pour les rendre plus réalistes ainsi les lecteurs pourront se mettre à leur place, et apprendre de leur erreur ou prendre part d’une situation. La Princesse de Clèves, de Mme de Lafayette, est très représentative de la société de la grande noblesse dont elle est issue. L’histoire se déroule entre octobre 1558 et novembre 1559, à la cour du roi Henri II. Mademoiselle de Chartres, une jeune femme de seize ans, paraît pour la première fois à la cour, située alors au Louvre. Elle a reçu de sa mère une éducation vertueuse et exemplaire par son caractère unique. Par la suite, nous pouvons voir que l’héroïne refuse de se donner à l’homme qu’elle l’aime alors qu’elle devient subitement veuve. Une leçon de vie est ici représentée, surtout à travers l’époque dans laquelle le livre a été publié.

Le roman permet aussi de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Honoré de Balzac nous décrit sa société dans de nombreux ouvrages qu’il regroupe et l’intitule La condition humaine. Balzac essaie de donner de la société une vision la plus exacte possible. Dans Le Père Goriot, le contexte historique est clairement établit : la Révolution, la Terreur, le pouvoir repris par les bourbons, tout à sa place dans le roman pour paraitre plus réaliste. La vie d’un vieux bonhomme est clairement racontée, Goriot, il est soumis à de terribles épreuves dues à ses filles qui l’ont totalement délaissé suite leur mariage. L’action se déroule sous la Restauration, qui marque un grand tournant dans la vie de Goriot. Tout aussi réaliste sont les thèmes étudiés dans le roman comme la condition des femmes et le mariage, le drame de la paternité, la critique de la société mais encore le pouvoir corrupteur de l'argent qui marque ainsi tout le réalisme du roman. Nous pouvons bien évidemment nous que l’histoire raconté par Balzac peut s’être réellement produite.

. Le roman propose donc un regard sur notre monde, mais il peut aussi nous permettre

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