Le Peigne Cassé Rousseau

« Le peigne cassé », Les Confessions – Rousseau

L’auteur : Jean-Jacques Rousseau est un philosophe des lumières, il a eu une enfance difficile qui influencera sa vie adulte.

Dans son autobiographie, Les Confessions qu’il écrit entre 1765 et 1770, il restitue ce que fut sa vie. Le Livre I est consacré à ses 16 premières années. Il y a eu un évènement marquant qui lui a fait connaitre l’injustice, le mensonge et la cruauté des adultes, alors qu’il est accusé d’avoir cassé un peigne…

Nous essaierons de comprendre pourquoi il nous raconte ce souvenir. Nous montrerons dans une première partie que l’écrivain aborde les faits en dramatisant les faits. Dans un second temps, nous verrons que le récit ce cette anecdote n’est qu’un point de départ pour une analyse psychologique. Et pour finir, nous montrerons que le Philosophe veut montrer une réflexion plus précise sur la nature de l’Homme.

Problématique : Pourquoi Rousseau raconte-t-il le souvenir de la première injustice qu’il a subie ?

I/ Le récit de l’anecdote est précis, dramatique et cherche à susciter l’intérêt du lecteur

Une volonté de précision afin de rendre vivant son récit en effaçant la distance temporelle propre au souvenir (nombreux détails précis, surtout dans les 16ere lignes avec une chronologie // Question interpellant le lecteur l.3 // Présent de narration l.4, 5,6 // Rythme rapide des phrases et de l’enchainement des faits  pas de lassitude)

Objectivité uniquement en apparence mais dramatisation du récit (Le lexique associé à la justice prend des connotations institutionnelles et contribue à la dramatisation

II/ Un point de départ pour analyser son enfance et justifier son innocence

Deuxième partie consacrée à cela (Il prend le lecteur à témoin de son caractère par des juxtapositions de caractérisations morales l.23-25, // Il fait revivre comme en direct une scène qui montre son émotivité, notamment avec le style direct l.36 à 42)

Prouver son innocence, (ex : La partie débute sur une affirmation prenant Dieu à témoin sur tout un l.17 à 22 // on y trouve des arguments implicites comme ceux liées à son tempérament raisonnable)

Les arguments implicites (Il n’était pas dans la pièce, les adultes n’ont pas interrogé la servante, ils s’en sont tenu à des préjugés et ont été menaçant et violent)

III/ La Réflexion sur la nature humaine

Une société pervertissant (les enfants sont toujours décrit méliorative ment et tous les adultes sont déplorables // Les institutions évoqués sont caricaturales (justice (tribunal caricaturé)), pouvoir politique et religieux l.50)

Un traumatisme ayant un impact irréversible sur la vie adulte (cette thèse est développé dans le dernier paragraphe, Rousseau en prouve la validité en faisant part de ses réactions émotionnelles l43 à 46. // Hyperbole montrant ses comportements adultes l50 à 54) : la personnalité se construit des l’enfance.

Les Confessions n’ont donc pas qu’un but narratif mais aussi l’objectif de rectifier une image de lui qui est fausse, mais est surtout un prétexte à une réflexion approfondie sur l’être

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