Le Paysans Du Danube

Sous le règne de Louis XVI, Jean de la Fontaine publie Le Paysan du Danube. Cette œuvre appartient au courant classique. Cet ensemble de valeurs et de critères ont développé une esthétique fondée sur une recherche de la perfection inspirée des modèles de l’art antique.

Jean de la Fontaine, est un poète français de la période classique dont l’histoire littéraire retient essentiellement les Fables. On lui doit des poèmes divers, des pièces de théâtres, et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste. C’est l’auteur de nombreuses œuvres comme la Cigale et la Fourmi, le Loup et l’Agneau et sans oublier le Paysans du Danube. Ainsi on peut se demander Comment la Fontaine, a travers cette fable souhaite t-il dénoncer l’impérialisme par le truchement d’une critique sur le peuple romain ?

Dans un premier temps, nous pourrons analyser les discours argumenter et très élaborer chez un paysan traduisant le caractère philosophique de l’apologue, dans un second temps nous observerons comment cette critique s’applique t-elle au siècle de la Fontaine et dans un dernier temps, nous verrons qu’est-ce qui fait de cette fable un chef d’œuvre.

Dans cette fable, la morale se trouve au tout début « Il ne faut point juger des gens sur l’apparence » vers 1. L’auteur va donc développer cette fable sur ce sujet.

« Jadis l'erreur du Souriceau » vers 3 montre que l'œuvre est tout d’abord faite pour les enfants, mais en revanche, Socrate, qui est un philosophe Grec du Ve siècle, démontre que la culture touche les adultes.

Une description du paysan est énoncée dans ce texte ; il est montré comme un être vulgaire « œil caché », « sourcils épais » vers 14 ou encore « nez tordu » vers 15. On remarque aussi le champs lexical du poil « touffue, » vers 11, « poils de chèvre » vers 16. L’auteur insiste beaucoup sur l’animalité, une comparaison est même faite au vers 12 « Toute sa personne velue représentait un Ours, mais un Ours mal léché ». Mais ce paysan est tout de même un « député » vers 22, ce qui est étrange pour un paysan. Celui-ci va maintenant exercer un discours argumentatif pour proclamer ses pensées devant les Romains et le Sénat «Le député vint donc et fit cette harangue » vers 22. L’auteur démontre le paysan comme un prédateur violent alors qu’au final il s’agit simplement d’un délégué de son peuple. On remarque que le discours argumentatif du paysan est constitué en trois parties : la supériorité de la civilisation romaine, l’hérésie des romains ainsi que l’incitation a quitter le pays dévasté par les romains. En ce qui concerne la première partie, on remarque la présence de questions rhétoriques « Et pourquoi sommes-nous les vôtres ? » vers 39, qui remet en cause la légitimité de la puissance romaine. En effets, la supériorité des romains est trompée « violence » vers 48, « avidité » vers 47 ou encore au vers 50 « inhumanité ». Au vers 40, on remarque une remise en cause de la supériorité moral des romains, « En quoi vous valez mieux que cent peuples divers », on voit que le paysan n’hésite pas à dire ce qu’il pense, ce qui fait douter les romains dans leur supériorité. Le discours du paysan s’élargie de plus en plus, c'est-à-dire qu’il s’adresse à toute la communauté humaine, « peuple »,

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