Le Jeu De L'amour Et Du Hasard

Il s'agit d'une pièce, d'une chambre... Sans plus de détails. Phèdre n'a pas besoin d'être dans un pouf à fleurs ou dans une chambre au papier peint rose bonbon pour déclamer : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » ! N'oubliez pas que les dramaturges sont les maîtres et que nous ne sommes que les serviteurs, que les passeurs du texte. Nous devons faire en sorte que seul le message, la beauté du texte ressorte. Julien Henri - Notre rôle est de souligner le sens de la pièce, c'est vrai. Mais le décors, les accessoires, les costumes sont au service de l'interprétation et c'est donc à nous de les intégrer à la pièce. Le théâtre, ce n'est pas qu'un texte. Tous les éléments comme les costumes, les lumières... font partie du spectacle. Ils participent au sens et c'est à nous de les mettre en relief.

Cet extrait du Jeu de L'amour et du hasard illustre le génie comique de Marivaux. C'est d'abord la situation qui prêt a rire : du quiproquo (=Méprise qui fait prendre une chose, une parole ou une personne pour une autre) à l'aveu, Arlequin introduit des retards qui traduisent son embarras. En parlant, il libère Lisette de ses propres scrupules et la scène s'achève sur un deuxième aveu symétrique du premier.

Ces "confessions" burlesques manifestent chez les personnages le plaisir des mots, un art de la chute... et du rebond. En effet, à aucun moment Lisette et Arlequin, malgré leur déception, ne perdent leur bonne humeur. C'est ce qui les distingue de leurs maîtres.

Cette scène de valets annonce des scènes parallèles chez les maîtres, elle détermine la suite des évènements. Ainsi l’intérêt dramatique est annoncée.

II Intérêt dramatique

A)       Scène marquée par des rebondissements

Thème choisi : avec l’aveu, tout peut manger

Jeu des répliques : les personnages par les questions vont évoluer la scène comme Lisette qui mènera très vite le jeu et fera attendre son aveu.

Les différents comiques : ponctuant l’aveu : la situation puis le caractère font évoluer l’action

La composition de la scène : se divise en 2 : avant et après l’aveu

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