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Le Graffiti en Guadeloupe

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Par   •  25 Février 2013  •  623 Mots (3 Pages)  •  903 Vues

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Le Graffiti en Guadeloupe

C’est vers la fin des années 80 que les premiers tags sont apparus sur les murs des îles de la Caraïbes, importés essentiellement de la France métropolitaine par des «writerz» de passage . Peu à peu des jeunes issus de bandes diverses (Black Power, Gragekao, quartier de Carénage, FBI, Keuf, le quartier d'Anquetil, CIA, 215MC, FDP, Ville de Basse-terre…), dont certains plus dans la vibe “ Baston”, ont aussi graffité leurs noms dans le but principal de marquer “leurs territoires”. De cette mouvance hardcore se sont démarqué des groupes proches des concepts de la Zulu nation ou de ce que l’on appellera plus tard : le Mouvement Hip Hop, ce dernier étant basé sur la positivité et la mise en valeur de la culture urbaine avec notamment le Rap et le Deejaying pour la musique, le Break-dance et le Smurf la danse et enfin les Graffitis pour l’art.

 

Le premier graffiteur de l’île de la Guadeloupe à atteindre une renommée locale, notamment grâce au concours « Graffiti Contest » de 1990, fut Groover, membre des UBC (Unité Bombeur de Choc), qui avait tenté en 1991 le pari de peindre la totalité des murs d’un stade, soit 600 mètres de long, pour paraître dans le livre Guinness book des records. A la même période, l’émission télé « Mégamix » avec pour invités le 97 Posse (Groover, Phonie…) révéla la curiosité des médias locaux pour ce nouveau type d’expression artistique.

 

Progressivement, des petits groupuscules locaux, TSW (The Star Walkers), KC (Karukera Crew), SAM (secret art mural), 2KA (des Kartonneurs arrachent), CD (Contrôleur Divin) QCP (Que la Couleur te Pénètre) et AEM (Artistes En Mouvement) évoluèrent du simple tag à des graffitis de plus en plus stylisés.

Motivés, par cette profusion d’activités picturales (Block-letters, Flops, Brûlures…), et la recrudescence d’émissions Hip Hop tel que « Freestyle » sur Radyo Tanbou à partir de 1994 et l’émission télé « Réyèl Attitude » présentée par Brother Jimmy dès 1997, d’autres se lancèrent aussi dans l’aventure tel les RSK nouvellement NAM puis les SBC, TPA, DTF, DSU, etc…

 

Malheureusement, en Guadeloupe la scène graffiti a longtemps été freinée par la médiocre qualité des bombes et surtout leur coût: de 7 à 19 euros l’unité .D’autre part, la majorité des graffiteurs “Old school” se trouvant en Grande-Terre, les plus jeunes n’ont pris le relais qu’à la fin des années 90. A cette période, à Basse-Terre, seuls le TSA et quelques rappeurs ajoutaient leurs blazes à ceux de old timers comme B.Bronx , FDP ou CAF ...

De manière plus récente, Internet et l’arrivée de sprays de qualité à coût réduit, sont les deux grands facteurs de l’amélioration quantitative et qualitative des graffitis en « Gwada ».

En effet, ce nouveau média a permis aux graffiteurs de l’île d’élargir leur culture en terme de styles et de compositions. Il leur a aussi offert l’opportunité de présenter leurs peintures au-delà des frontières caribéennes.

De plus grâce à ces nouvelles bombes, ils ont pu multiplier

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