Le Coq et la Perle, Jean de la Fontaine

Français

Le Coq et la Perle

          Dans cette étude de texte nous allons répondre à la question « En quoi ce texte relève-t-il  d’une fable ? ». Nous aurons à notre disposition la fable du fabuliste français Jean de la Fontaine, Le Coq et la Perle. Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et  est mort le 13 avril 1695 à Paris, est un poète, fabuliste français de grande renommée.  Le Coq et la Perle est la vingtième fable du livre I de Jean de La Fontaine, elle a été éditée en 1668. Pour répondre à cette étude, nous procéderons en 3 axes qui sont les suivants : « la dimension narrative », « la dimension argumentative » suivit d’une étude d’image en relation avec la fable étudiée.

              Nous allons tout d’abord aborder le premier axe de cette étude qui est  la dimension narrative de cette fable.

              En effet dans Le Coq et la Perle, nous pouvons observer de nombreux verbes d’actions qui indiquent la progression de  l’histoire à laquelle participe les personnages: le coq, l’ignorant, le lapidaire et le libraire. Tels que: “détourna”, “donna”, “lapidaire”, “hérita” et “porta”.

              De plus nous constatons une interaction entre les personnages par l’utilisation de dialogues comme:

“Je crois, dit-il, qu’il est bon;

Mais le moindre ducaton

Serait bien mieux mon affaire.”

             Pour finir, nous pouvons voir aussi la mise en place de compléments circonstanciels de temps et de lieu pour définir le cadre spatio-temporel de l’action. Par exemple, complément circonstanciel de temps: “un jour” et comme complément circonstanciel de lieu: “chez”. D’ailleurs Jean de la Fontaine utilise de nombreux temps différents pour indiquer le cadre temporel dans lequel se passe l’action. Comme le passé-simple: “détourna”, “donna”, “hérita”, “porta”; le présent: “crois” et le conditionnel présent: “serait”.

             C’est donc, d’après les points cités ci-dessus, que nous pouvons affirmer que la fable Le Coq et la Perle est bien un récit narratif. D’ailleurs une fable met en scène un récit ayant pour objectif de nous distraire mais aussi de nous instruire par sa morale.

          Désormais, nous allons aborder le second axe qui portera sur la dimension argumentative de la fable Le Coq et la Perle.

              En effet dans cette fable nous constatons une moral implicite, c’est à dire que celle-ci n’est pas clairement dite dans la fable. C’est donc au lecteur de la deviner, Jean de la Fontaine laisse donc une certaine liberté au lecteur.

              La Fontaine nous montre d’un côté un coq qui trouve une perle et d’un autre côté un ignorant trouvant un manuscrit d'une grande valeur. Tous deux l'ont échangé contre un objet de valeur moindre. La Fontaine veut nous dire, que le plus beau trésor dans les mains d'ignorants ne vaut guère mieux qu'un peu d'or et qu'ils se feraient "avoir” sans forcément sans rendre compte par leur ignorance.

              Dans la fable Le Coq et la Perle nous assistons donc à une morale implicite, qui nous donne pour son sens, l’explication citées ci-dessus. Comme je le disais Jean de la Fontaine nous donne la liberté, nous lecteur, de tirer une conclusion qui peut varier en fonction de la personne, là est le rôle d’une morale implicite.

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