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Le Cadeau - Synthèse

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Par   •  26 Mars 2015  •  1 178 Mots (5 Pages)  •  2 106 Vues

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C'est en offrant des cadeaux que l'on vie socialement. Dans l'article extrait d'une revue intitulé L’Éloge du cadeau, Pierre-Marie Martin analyse les valeurs du cadeau au travers des sociétés ainsi que sur le comment un cadeau peut-être réussi. Le libertaire quant à lui développes dans un article, Étude anthropologique du cadeau dans la relation marchande, sur l’utilisation du cadeau dans les stratégies de management des entreprises afin de fidéliser la clientèle. Annie Ernaux, dans son roman autobiographique s'intitulant La Place, narre l'échange de cadeaux ratés avec son père,qu'en est-il alors de la réussite d'un cadeau. Enfin, dans une bande dessinée assez connu, Les Schtroumpfs, l'auteur nous livre sa vision du cadeau piégé grâce au Schtroumpf farceur. Quelles conditions doivent être présente pour offrir un cadeau pour qu'il sois réussi? Quels sont les risques?

Faire un cadeau n'est pas si simple, comment réussir son cadeau, quelles sont les clés amenant à la réussite de ce dernier?

Un cadeau ne peut-être réussi que lorsque différentes conditions sont remplies. Dans le roman d’A. Ernaux, cet échange de cadeaux est fait entre un père et sa fille : deux personnes se connaissant par le lien du sang, ce cadeau vas alors symboliser leur inter-reconnaissance entre eux. Le cadeau suppose alors une relation forte entre le donateur et de destinataire. Mais pourtant ici, le cadeau est raté, mettant en évidence à quel point le lien affectif peut conduire à des erreurs : l'un ne s'identifie pas dans le cadeau de sa fille, cadeau qui est en contradiction avec ses valeurs. Monsieur Martin ,lui, affirme, qu'offrir un cadeau doit tout d'abord être un plaisir partagé, celui d’offrir comme de recevoir. Il exclut donc les cadeaux faits à distance qui privent du lien physique, essentiel pourtant au sens profond du cadeau. Afin de montrer aux clients potentiels que l'on s'intéressent à eux, les enseignes offrent des cadeaux, eux aussi. Le cadeau quant à lui doit être offert au bon moment, au bon endroit afin qu'il fasse le plus bel effet. Les préparatifs de ce cadeau est tout aussi déterminant dans la réussite de ce dernier. Il ne faut alors pas négliger ces détails ainsi que le maintien de la relation entre le destinataire et le donateur, sinon la déception lors de la réception vas être grande.

Le cadeau est tellement entré dans les moeurs qu'il en devient automatique pour certaines occasions Le marketing, en particulier, joue avec ces conventions : le don oblige, par tradition, à rendre. La société organise ses propres occasions pour offrir des cadeaux, ce qui relève, comme le souligne P.M. Martin, d’un véritable rituel : Noël ou Saint Valentin sont des moments incontournables auxquels nul n’échappe, tout comme l’anniversaire. Le consommateur se trouve ainsi lié moralement à la marque ou l’entreprise qui l’honore de cadeaux. Même si l’auteur du second document affirme que le client est encore libre de sa réaction, qu’il peut refuser d’entrer dans ce système de don et contre-don, la réaction attendue par les experts en marke¬ting est, bien entendu, un retour sur investissement. Dans l’extrait romanesque, les cadeaux sont ratés, car ils ne correspondent pas aux situations sociales respectives du père et de la fille : lui ne sait même pas utiliser l’after-shave, elle n’a que faire d’une bouteille de cognac proposée comme un contre-don. Le cadeau est ici l’occasion d’un règlement de compte, il est totale tromperie car sous le papier couleur se trouve une bombe. Une façon habile de nous faire prendre conscience de la fausseté des relations sociales. Enfin, Peyo, dans sa vignette, nous invite à réfléchir sur ce qui est attendu

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