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L’amour dans la littérature - L’art d’aimer d’Ovide

Cours : L’amour dans la littérature - L’art d’aimer d’Ovide. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2022  •  Cours  •  1 506 Mots (7 Pages)  •  254 Vues

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- L’amour dans la littérature -

→ L’art d’aimer d’Ovide

NB : Ovide est un poète latin de l’empire romain qui se fait connaître pour ses œuvres majeures : L’art d’aimer et les Métamorphoses.

L’oeuvre se compose notamment en 3 parties :

- la 1e se concentre sur des conseils pour les hommes sur la façon de séduire une femme

- la 2e se concentre sur la façon de faire durer une relation

- le 3e livre arrive comme réponse aux succès des deux premiers et se concentre cette fois-ci sur diverses conseils pour les femmes.

→ Ovide se présente donc comme un guide pour les hommes qui cherchent à séduire, il donne des conseils, interprétation et analyse sur les comportements et effets de l’amour.

Il admet toutefois que le hasard joue un rôle majeur dans l’amour et qu’il faut savoir se montrer persévérant mais selon lui, le hasard joue un rôle mineur dans les rencontres amoureuses qui elles dépendent plus de la séduction, c’est-à-dire du comportement de l’homme.

Or, bien que la séduction inclut une part de hasard, faire durer l’amour nécessite une certaine habilité.

Postulat : l’amour relève donc bien d’un savoir-faire qui repose sur un ensemble de connaissances théoriques mais aussi des techniques que l’ont peut perfectionner avec le temps.

Cela nécessite de savoir s’adapter car toutes les femmes n’ont pas le même caractère, humeur ou tempérament.

Postulat : Pour Ovide, le désir amoureux est présenté comme un sentiment parfaitement naturel et innocent, il n’encourage pas l’amour débridé ni même l’adultère mais pour lui ce sentiment reste naturel et ainsi commun.

Postulat : L’amour n’est pas synonyme d’éternité, bien au contraire, c’est un sentiment particulièrement fragile et changeant qu’il est difficile de fixer. Ainsi, le savoir-faire partagé par le poète est nécessaire car s’y l’on y prend pas garde, l’amour finit inexorablement par s’affaiblir puis s’éteindre.

Postulat : aimer c’est surtout souffrir, bien que l’amour rime parfois avec plaisir, c’est bien souvent avec la souffrance que celui-ci est associé

Pour Ovide, le choix de l’être dépend en majorité des goûts et que dans tout les cas, on finit par s’habituer aux défauts de la femme avec qui l’on vit

La beauté est éphémère, si elle peut suffire pour séduire dans un premier temps, elle ne permettra pas de plaire à long terme.

→ Idée ici : il est important de s’aimer et de se connaître pour ensuite se mettre en valeur dans la séduction.

Postulat : Rien ne vaut l’argent pour séduire un femme, pour Ovide, les femmes cherche d’abord un avantage financier dans les relations amoureuses et ne manquent pas d’en tirer partie.

Pour les femmes, la séduction passe plus par le physique, ainsi toute les femmes qui n’ont donc pas la chance d’avoir un physique avantageux doivent apporter le plus grand soin pour l’améliorer.

De même qu’une femme pour séduire, doit toujours avoir un maîtrise de soi, l’idée qu’elles doivent renvoyer une image parfaite pour dissimuler ses défaut physique.

Ainsi Ovide insiste aussi sur le fait que l’homme doit faire croire qu’elle a les pleins pouvoirs, qu’il est dévoué à elle et ne séduit qu’elle. Cependant, cela reste un leurre.

Car c’est bien souvent l’homme qui fait le premier pas, la femme quand à elle soigne son image dans l’espoir d’être courtisée.

Postulat : La violence est indissociable de l’amour.

Les femmes possèdent autant de désir que les hommes mais les expriment peu et sa passivité  pour l’homme à être plus démonstratif.

Pire, la passivité des femmes face à la violence qu’elles subissent est interprétée comme un désir, non avoué de leur part, de subir cette violence.

Parallèlement, la violence est érigée en qualité virile susceptible de plaire à une femme.

Utilisation : - Sur la question du hasard dans l’amour ? - Sur la souffrance d’aimer,

→ Aimer à s’en oublier : aimer au Moyen Age

NB :Aimer dans un contexte féodal : il faut rappeler que jusqu’au XIIIe siècle, l’homme ne se voir pas comme un individu moderne, ni ne désire, ne conçoit le sentiment de liberté car il n’en a pas le droit ni l’autonomie. 

L’amour à cette époque n’est pas perçu comme une passion dévorante qui embrase le corps et autorise toutes les licences du désir. Il est de nature beaucoup plus apaisé. → Aimé exige l’excellence de soi.

A cette époque, la liberté d’aimer vient tout d’abord de la famille d’où l’on vient, par alliance ou encore le lignage qui sont en quelques sortes des liens d’amour qui unit les membres, l’amour ainsi se mêle au respect, aux traditions…

Et de ce fait, on peut directement voir que l’amour n’est pas une passion dévorante qui embrase le corps et autorise toutes les licences du désir. Il est d’une nature beaucoup plus apaisée, réfléchie et raisonnée

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