La richesse des pays

 Chapitre 1 : La richesse des pays

Ce chapitre est composé de 3 parties ; dont le but est de comprendre ce qui fait qu’un pays est riche ou ne l’est pas.

• On s’intéressera aux principaux indicateurs de mesure de la richesse d’un pays.
• On examinera la contribution exacte des facteurs de production dans l’accumulation (et la production) de richesse d’un pays.
• On étudiera le rôle primordial du progrès technique.

• Au plan mondial, les inégalités entre pays sont colossales.

• 1 milliard de riches, 3 de pauvres et 3 très pauvres.
• Les très pauvres (plus de 40% de la population) ne détiennent que 3% de la richesse mondiale.
• Le 1% des plus riches détient plus que les 99% restants.

• Deux dimensions pour aborder la question des inégalités :

• Spatiale, et / ou
• Temporelle.

• Focus sur les inégalités entre pays et non au sein d’un même pays.

Pourquoi des pays riches et d’autres pauvres ?

Trois explications sont souvent avancés.

1. C’ets un « jeu  somme nulle », d’après les politistes où l’exploitation, au mieux, n’explique qu’une faible part de l’enrichissement d’un pays !
2. Tout dépend des « mentalités », d’après les sociologues où la population du pays le plus riche (Etats-Unis) est très diversifiée (et pas vraiment protestante) !
3. Ce n’est qu’une question de « conditions initiales », d’après les géographes où des îles comme l’Angleterre et le Japon sont pourtant riches !

1. Un indicateur de mesure : la croissance du PIB

Avant toute choses, il faut définir et savoir mesurer la « richesse » et son évolution. Contrairement aux « sciences dures », il n’existe pas d’instruments « physiques » pour mesurer une économie !

1. Agrégats, flux et stocks

Pour mesurer la situation économique d’un pays, les économistes utilisent des agrégats i.e., des indicateurs synthétiques qui mesurent le résultat de l’activité de l’ensemble de l’économie.

• Ce sont des grandeurs de référence essentielles pour l’analyse macro-économiques et pour les comparaisons dans le temps et dans l’espace (niveau des prix, taux de chômages,…).

• Un flux est une variable qui se mesure sur un intervalle de temps : nombre de licenciements, investissement, déficit, …
• Un stock est une variable qui se mesure à un instant donné : nombre de chômeurs, richesse détenue, dette, …
• Un stock peut être vu comme une accumulation de flux alors que les lux correspondent aux variations des stocks.

Le déficit budgétaire : des dépenses plus importantes que les recettes.

• Depuis près de 40 ans, la France présente un budget (qui n’est pas voté en équilibre au parlement) en déficit.
• Déficit budgétaire français (prévision budget 2020) environ 93,1 milliards d’euros.

Dette publique : un cumul de déficits.

• La France doit s’endetter pour couvrir ses dépenses (emprunts pour combler ses déficits, ainsi que les intérêts des emprunts).
• Dette publique française (fin 2019) environ 2 380,1 milliards d’euros.

1. La croissance : ses principaux outils de mesure.

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