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La revue Détective - Joseph Kessel, Georges Kessel, Gaston Gallimard

Étude de cas : La revue Détective - Joseph Kessel, Georges Kessel, Gaston Gallimard. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2016  •  Étude de cas  •  4 831 Mots (20 Pages)  •  1 436 Vues

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Introduction

La revue Détective a été créée en 1928 par Joseph Kessel, Georges Kessel et Gaston Gallimard.

Joseph Kessel :

Né le 10 février 1898 et décédé le 23 juillet 1979, Joseph Kessel était un journaliste, reporter et romancier français.

Il fût élu en 1962 à l’Académie Française au fauteuil du duc de la Force.

Georges Kessel :

Frère de Joseph Kessel, il marchera dans l’ombre de son frère. Cependant, il dirigera plusieurs magazines, tous faisant parti du groupe Gallimard :

  • Détective en 1928 ;
  • Voilà en 1931 ;
  • Confessions en 1936.

Gaston Gallimard :

Né le 18 janvier 1881 et décédé le 25 décembre 1975. Il fût connu en tant qu’éditeur français et fondateur des éditions Gallimard. Il a mené également des entreprises extra-littéraires : administrateur de théâtre, patron de presse et producteur de cinéma.

Tous les trois passionnés par les faits divers, décident de réaliser un magazine totalement dédié à cela.

Lors de la création de Détective, Joseph Kessel déclara :

« Le crime existe, c’est une réalité, et pour s’en défendre, l’information vaut mieux que le silence. »

Dès sa création, le magazine deviendra immédiatement un hebdomadaire à succès, cependant sa parution s’interrompra en 1940.

Par la suite, elle sera revendue au groupe Beyler, aujourd’hui Editions Nuit et Jour, et la parution de la revue reprendra en 1946.

Aujourd’hui le magazine est connu sous le nom du Nouveau détective.

Depuis sa création, Détective est la première revue en France à allouer l’intégralité de ses pages à cette rubrique secondaire qu’est le fait divers en le traitant de manière narrative, à la limite du film d’horreur, accompagné de façon poignante.


Sommaire

I : Le fait divers, le thème de la revue Détective….........................................................................................…….…p. 5

        Le fait divers : le laissé-pour-compte de l’information….……p. 5

        Le fait divers : une nouvelle « vie » avec Détective……….….….p. 7

                Une écriture narrative………………………………………….…………p. 7

                La figure du monstre…………………………………………….……...…p. 9

II : Le récit photographique………………………………………..…….p.11

        Faire d’une simple photographie une histoire visuelle.……..p. 11

                La photographie d’un lieu et/ou d’un portrait…………….………….p. 12

                La photographie de plusieurs portraits…………………………….p. 13

        Exemple d’accentuation photographique.………………………….…p. 13

III : Application et regard sur un article sélectionné : « Les mariés du diable »…...…………………p. 15

        La Une……………………………………………………………………………..p. 15

        Le récit…………………………………………………………………………….p. 16

        Les photographies……………………………………………………………p. 19

Conclusion……………….……………………………………………………………….…….p. 21

Bibliographie/webographie……………………………………………..p. 22

Annexes……………………………………………………………………………………………p. 23


I : Le fait divers, le thème de la revue Détective

La revue Détective a pour thématique principale le fait divers.

Habituellement en dernière page des quotidiens d’informations et considéré comme une sous-information sans grande importance, le fait divers a pris une autre ampleur dans le magazine Détective qui a décidé de le mettre en avant, le plaçant ainsi comme une information à part entière.

Nous allons voir tout d’abord ce qu’est le fait divers, sa définition et sa structure, pour ensuite expliquer l’écriture narrative et la figure du « monstre » au sein de la revue.

A : Le fait divers : le laissé-pour-compte de l’information

Le fait divers désigne à la fois l’événement lui-même, l’information qui le relate et la rubrique du journal qui le traite.

Voici deux définitions du terme fait divers :

« Le terme fait divers renvoie à une idée absconse, un événement dont on rapporte le constat souvent malheureux, de quelque chose de difficile à répertorier dans une case prédéfinie, les contours de celle-ci étant trop limitatifs. Ces évènements inclassables sont alors étiquetés sous l’intitulé de « fait divers », comme si la difficulté de classer ces informations dans une rubrique les rendaient « anomiques ». »[1]

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