La question de l'homme dans les genres de l'argumentation du XVIe siècle à nos jours
Cours : La question de l'homme dans les genres de l'argumentation du XVIe siècle à nos jours. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Dralliag • 5 Novembre 2017 • Cours • 860 Mots (4 Pages) • 518 Vues
LA QUESTION DE L'HOMME DANS LES GENRES DE L'ARGUMENTATION DU XVIEME SIECLE A NOS JOURS
Problématique :
Comment les écrivains critiquent-ils le pouvoir ? Comment la littérature peut-elle mener à bien une réflexion sur la figure du prince et l'exercice du pouvoir
Table des matières
Séance 1 : Introduction 1
Séance 2 : 2
Séance 1 : Introduction
Stella : Problème (plus difficile), différent des œuvres
Discours de la servitude volontaire :
Caractères : Conseil/Idéal
Lettres persanes : Regard de l'étranger
Réunion des textes : Thème commun : La société, réflexion sur le pouvoir politique et le peuple, réflexion sur l'oppression et la liberté
Critique de chaque texte :
La Bruyère (XVII) : Argent
La Boétie (XVI) : Critique du roi et du peuple
Montesquieu (XVIII) : Vanité, naïveté du peuple / Avidité du roi
Hugo (XIX)
Des formes différentes :
Poésie (Stella)
Épistolaire (Lettres Persanes)
Essai (Discours de la Servitude volontaire)
L'apologue (Caractères)
L'argumentation doit :
- Etre directe ou indirecte
- Implicite ou explicite
- Persuader ou convaincre
Séance 2 : Le Prince Idéal
Support : Les caractères, La Bruyère
- Remarques préliminaires :
o La Bruyère (XVIIème siècle)
Etudes de droits : formation en rhétorique.
Précepteur du Duc de Bourbon : Observer
En 1688, il écrit les Caractères, une série de portraits moralistes, satiriques.
- Mots-clefs : Raison, équilibre, beauté
o Symétrie = Harmonie
o Louis XIV (Mécène, Arts et Lettres)
o Imitation des Anciens (Antiquité) : Pour être un bon auteur, l'on doit s'inspirer des auteurs de l'antiquité
o L'Idéal de L'Honnête Homme est cultivé, distingué, discret, brave, il a le sens de l'humour, et il fait preuve d'une élégance morale et extérieure.
ANALYSE LINÉAIRE
Structure du texte :
Ligne 1 à 10 : Image méliorative du berger, une période
Ligne 10 à 13 : Questionnement
Ligne 13 à 17 : Critique de la richesse
L.1 Adresse directe au lecteur, scène pastorale avec l'idée de troupeau
L.2 Description d'un lieu idyllique, tranquillité du soir,
L.3 appel aux sens, l'odorat, le toucher, la vue et l'ouïe, Idylle, Hypotypose
L.4 Caractère précieux de l'herbe, absence de violence, abondance
L'acmé : Apparition du berger, berger pilier de la société, prince présent pour son peuple, indissociable de lui, déterminant possessif, appartenance, lien affectif.
L'apodose : qualités : 4 propositions indépendantes "il (les)" en anaphore
Le troupeau (ou le peuple) est l'objet de tous les soins du berger
Il s'occupe du peuple, le protège des agressions, assure la cohésion du peuple, l'échec du chien n'est pas envisageable.
Ne que (tournure restrictive)
Phrases nominales qualités du berger
Notion de servitude, dernier terme étonnant, presque paradoxal
Questionnement au lecteur
Deux questions oratoires :
Le chiasme permet de lier encore plus étroitement l'un et l'autre
L'aurore le trouve déjà en pleine campagne
"S'il est bon prince"
Rupture forte avec tout le paragraphe précédent
Évocation
Image finale du loup comme une menace
Introduction :
Dans l'antiquité les auteurs comme Théophraste se sont employés à rendre compte des différents aspects des Hommes et de la société à travers des séries de portraits. La Bruyère s'inscrit dans cette tradition lorsqu'il fait paraître les Caractères. Dans le chapitre XX du souverain et de la république, il met en scène, dans un apologue, le lien idéal entre un souverain et sa société. On peut se demander comment la réflexion de la politique
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