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La peur de Cosette

Fiche de lecture : La peur de Cosette. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2015  •  Fiche de lecture  •  1 107 Mots (5 Pages)  •  1 227 Vues

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LA Les Misérables.

Victor Hugo, est un auteur engagé français. Surtout homme de lettre, il touche un peu à tous les domaines : théâtre, poésie, roman, et même à la politique où il s’oppose à Napoléon III. Il fut exilé à Guernesey où il écrit la majeure partie de son œuvre.

Il écrit les Misérables en 1862, siècle dans lequel le réalisme et le romantisme sont au cœur de la société. Dans cet extrait de ce roman, Cosette recueillie par les Thémardien, doit aller chercher de l’eau dans la forêt. La scène est décrite ici comme une épreuve pour elle. Nous avons alors étudié la peur décrite dans l’extrait. Nous allons donc parler dans un premier temps de l’effroi de Cosette pour ensuite parler d’une peur universelle qui se propage jusqu’au lecteur.

I/La Frayeur de Cosette

1) Un décor propice à la Peur

• Hyperbole « une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. »

 La rougeur de l’horizon pourrait être qualifiée de magnifique, magique, mais l’auteur a ici choisi de qualifier cette rougeur d’horrible. Chaque élément est qualifié afin d’être rendu terrifiant, chaque partie du décor a une dimension ténébreuse, jusqu’à la couleur de l’horizon.

• Comparaison « Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. »

 La nature qui entoure Cosette dans l’extrait est rendue effrayante, ici, par l’intermédiaire d’une comparaison qui associe les herbes à des êtres vivants. La nature rendue vivante est d’autant plus inquiétante.

• Comparaison « Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre les proies. »

• Termes relatif à la mort « brume, lugubrement, empourpré »

 Par l’intermédiaire du champ lexical de la mort, l’auteur donne une dimension « infernale » (relatif à l’enfer) au décor. Cosette, entourée de tous ces éléments est comme déjà morte, dans un monde où joie, beauté et protection n’existent plus.

2) Une envie de fuite, mentale et physique

• Personnification « [Les bruyères sèches] auraient l’air de s’enfuir avec épouvante devant quelque chose qui arrivait »

 Il n’est pas question de Cosette mais de bruyère dans cette citation. La personnification conforte le lecteur dans le fait que la peur de Cosette n’est pas simplement enfantine, mais bien fondée. Le passage de bruyères intervenant avant la fuite de Cosette, c’est comme si le passage prévenait la réaction de n’importe quelle personne.

• Oxymore « Sortir de cet état singulier qu’elle ne connaissait pas. »

 Nous avons ici affaire à une fuite mentale de Cosette. Elle souhaite quitter cet état de peur qui l’envahit, un état bien trop fort et profond pour être quitté facilement.

• Accumulation « Elle n’eut plus qu’une pensée, s’enfuir ; s’enfuir à toutes jambes, à travers bois, à travers champs, jusqu’aux maisons, jusqu’aux fenêtres, jusqu’aux chandelles allumées. »

 Cosette souhaite, à présent, la fuite physique de la forêt. Elle veut quitter ce lieu, et rapidement. La fuite lui permettrait de retrouver « les chandelles allumées » donc la lumière. Lumière qui rend les choses réelles, concrète et ne laisse pas la place à imaginer des choses si effrayantes qu’elles ne peuvent être le fruit de la pensée.

Ce texte fait ressentir la peur de Cosette, sentiment en grande partie provoqué par son environnement, une forêt lugubre. Une ambiance glauque règne pendant l’extrait, rendant la frayeur communicative, une frayeur universelle. Le sentiment

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