La peste, Zola, excipit

1. Une scène de liesse

A. Une atmosphère de fête

1. La dimension collective et anonyme de la fête

La dimension collective et anonyme de la fête est perceptible grâce à l'emploi de nombreux singuliers collectifs. Les termes singuliers désignant les habitants mettent l'accent sur l'indivision de la foule qui apparaît comme un groupe mais ils créent aussi une forme d'anonymat.

1. La dimension sonore de la fête

Cf. champ lexical des sons et des bruits montrent l'atmosphère festive.

1. La dimension visuelle de la fête

feu d'artifice, foule

B. Une évocation alternant description et réflexion

        Description  : va-et-vient entre passé et présent, (passé) la scène de la baignade, quand la mer d'automne était calme / (présent) «  les étoiles durcssaient comme du silex  », «  air immobile et léger  »,  »grand ciel froid  »

        Réflexion  : penser au présent et à l'avenir  :

        3 souvenirs en focalisation interne

        . souvenir de la terrasse déclenché par le lieu

        . souvenir des gens morts aimés

        . souvenir de tous les morts

        La mémoire du passé rend possible de pressentir l'avenir et de songer à la permanence du mal

II. Qui se transforme en réflexion sur la nature humaine

A. Rieux, garant de la mémoire face à l'oubli

        . Rieux, en hauteur, ne se mêlant pas à la foule sur laquelle il songe est une incarnation du sage isolé du monde.

        cf. séparation dans l'espace et position dominante

        cf. rapport différent eu monde et au temps (les autres sont dans la joie de l'instant, lui songe à l'avenir et à la fragilité de la paix et du bonheur présent)

B. Réflexion sur l'humanité

1. Du particulier au général

        Le comportement de la foule s'applique aux lois sur la nature humaine.

        cf. passages au présent de vérité générale

        cf. répétition du mot «  homme  » met l'accent sur l'espèce humaine et sa nature

1. Les faiblesses de l'humanité font sa force

Accent mis sur l'adverbe mais qui souligne le paradoxe  : «  mais c'était leur force et leur innocence  »

«  force  » = pouvoir oublier et ne pas apprendre de ses erreurs

Antithèse entre savoir et ignorance

Comparatif  : plus de choses à admirer que de choses à mépriser

1. Porteuse d'une mise en garde et d'une leçon

La victoire face au mal est précaire

A. La Peste, une métaphore du mal

        Le mal apparaît sous un aspect concret et abstrait.

1. Aspect concret

La peste est une maladie réelle et visible  : dernier paragraphe fait référence à l'isotopie de la maladie  : «  pestiférés  », «  bacille  », «  médecin  »

1. Aspect abstrait

La peste est le mal de la guerre, le mal en général qui apparaît d'abord comme moral, provoqué par les hommes mais devient comme une entité indépendante à la fin du texte comme le montrent les personnifications

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