La maison

Nathan ORSONNEAU        CULTURE GENERAL ET EXPRESSION        GPME 2

EXPRESSION PERSONNEL

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« Dès qu’on parle d’elles (les maisons), tout se dramatise : il est aussitôt question de vie et de mort. » affirme le psychologue François Vigouroux.

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François Vigouroux, célèbre psychologue et écrivain notamment connu pour ces nombreux essais parus au PUF puis chez Hachette littératures, a affirmé la phrase suivante à travers son essai L’âme des maisons : « Dès qu’on parle d’elle, tout se dramatise : il est aussitôt question de vie et de mort. ». Cette affirmation est très intéressante car elle remet en cause le sens même d’un lieu aussi symbolique et significatif qu’est la maison. En effet, cette affirmation se base sur deux termes à l’apparence strictement opposés mais pourtant directement liés que sont la vie et la mort. Selon le dictionnaire français Larousse, la vie est un « État d’activité caractéristique de tous les organismes animaux et végétaux, unicellulaires ou pluricellulaires, de leur naissance à leur mort ». De son côté, la mort est définie comme la « Perte définitive par une entité vivante (organe, individu, tissu ou cellule) des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction ». Alors que pensez de cette affirmation ?

A travers une argumentation détaillé nous verrons que la maison est bien un lieu incarnant de près comme de loin la vie dans son ensemble mais que cette espace peut également rapidement devenir synonyme de mort s’il ne respecte pas certaines conditions.

        La maison est avant tout un lieu de vie. En effet, elle est le plus souvent habitée et on y retrouve beaucoup de mouvements avec de nombreux va-et-vient. On peut d’ailleurs citer le concept d’immeuble participatif avec par exemple le « Wohnprojekt » situé à Vienne. Ce genre d’habitation a pour principal objectif de créer un lien entre les différents habitants, peu importe leur culture ou leur origine social, au contraire. On y retrouve de nombreuses activités collectives tel que des projections en plein air sur la terrasse ou encore des déjeuners en commun préparés par les volontaires grâce à une grande cuisine commune directement accessible à la communauté de l’immeuble. A travers l’article « Notre maison parle de nous » paru dans le Journal La Croix le 1 juin 2011, on peut remarquer que d’après une étude menée en 2009 par une société spécialisée dans le crédit à la consommation, la maison est vu comme « une ruche accueillante avec du mouvement, des visites, du va-et-vient » par 38% des personnes interrogés, avec une moyenne d’âge situé entre 50 et 70 ans.

La maison représente également pour beaucoup un lieu où l’on se sent en sécurité, un lieu protecteur contre toute attaque extérieure. De plus, avec le développement plutôt récent des nouvelles technologies, notamment dans le domaine de la sécurité (caméra, alarme, détecteur de mouvement, coffre-fort, …), la maison apparait d’autant plus comme un lieu digne de sérénité et de sûreté. Suite à de nombreux drames vécus au cours de sa vie, un ingénieur a même décidé de construire une maison considérée comme la plus sûre de Belgique, avec de nombreuses technologies toujours plus insolites et innovantes les unes que les autres tels que des fenêtres avec verre anti-effraction ou encore un plancher anti-noyade pour la piscine intérieure.

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