La littérature

La littérature est souvent composée d’une multitude de contraintes. En particulier, les poètes se sont souvent imposé des limites au cours des siècles, ce qui n’a pourtant pas empêché ces derniers d’écrire. Baudelaire affirmerait même que c’est « parce que la forme est contraignante que l’idée jaillit plus intense. Dans cette dissertation, nous allons voir ce que nous pouvons penser de cette affirmation. Premièrement que la contrainte est une facilité qui permet d’arriver facilement à son but, bien qu’elle peut bien souvent freiner l’originalité et la liberté et enfin qu’elle peut toute de même se montrer utile en tant qu’appui et moyen de communication particulier de l’auteur.

Contraindre, c’est empêcher quelqu'un de donner libre cours à ses sentiments, à ses goûts ; diminuer, réduire sa liberté, refouler, repousser intérieurement ses tendances. Tout d’abord, l’on peut dire que cette affirmation est vraie. En effet, Charles Dickens est un auteur très connu du 19ème siècle qui a publié beaucoup d’œuvres telles que Oliver Twist ou encore Les Papiers Posthumes du Pickwick Club, qui sont toutes les deux publiées en feuilletons mensuels, un genre qu’il a lui-même inauguré en 1836 : Ce format est bien contraignant pour lui mais cela lui permet de réagir plus rapidement, quitte à modifier l’action et les personnages en cours de route. Les intrigues sont pourtant bien soignées et s’enrichissent souvent d’évènements contemporains, bien que l’histoire se déroule antérieurement.

La poésie classique est elle aussi une source de règles à respecter. Cela n’a pourtant pas déranger certains poètes ou écrivains. C’est d’ailleurs ce mouvement qui a notamment inspiré Baudelaire dans le recueil Les fleurs du mal où les idées fusent dans ses sonnets contraignant avec leur forme classique (alexandrins, respect des rimes), ce qui ne l’a pas pour autant bloqué, au contraire, ce recueil est l’un des plus connus. Baudelaire affectionne le sonnet puisqu'il l'utilise dans plus de quatre poèmes sur dix. Seules six pièces sont régulières. Quant aux sonnets irréguliers, ils le sont principalement à cause de la nature des quatrains : soit Baudelaire substitue des rimes croisées aux rimes embrassées ; soit, rejetant un système trop contraignant qui bride son inspiration, il utilise quatre rimes au lieu de deux. En outre, Baudelaire explore deux variantes rarement pratiquées par les poètes : un sonnet polaire, où les quatrains encadrent les tercets (L'Avertisseur) et un sonnet inversé, où les tercets précèdent les quatrains (Bien loin d'ici). Le mystique Harmonie du soir s'inspire du pantoum, dont il assouplit les règles en ne conservant que le principe de répétition obstinée.

Enfin, l’on peut dire que l’homme a toujours rêvé de franchir les contraintes, de contourner les règles. En effet, l’homme a depuis toujours des rêves, tels que voler ou encore aller dans l’espace, mais face à ça des risques et des multiples entraves freinent la réalisation de ces exploits. A l’époque, déjà, Léonard de Vinci avait des idées débordantes pour créer des machines volantes, mais tout cela était impossible. Et les livres très connus de Jules Verne comme Voyage au centre de la Terre ou encore Le tour du monde en quatre-vingt jours, où il s’était donné la contrainte de faire en sorte que Philéas Fogg et Passepartout devaient employer « tous les moyens de transport, paquebots, railways, voitures, yachts, bâtiments de commerce, traîneaux, éléphant »,

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