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La fonction dramatugique

Étude de cas : La fonction dramatugique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2013  •  Étude de cas  •  1 793 Mots (8 Pages)  •  616 Vues

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Question 1

Nous allons commencer par la fonction dramaturgique de la soubrette dans le premier extrait de la pièce de Molière, intitulée Tartuffe. Les mots doux et les propos à connotations religieuses de Tartuffe n'adoucissent pas les pensées de Dorine. Chaque réplique de Tartuffe est presque toujours suivie par une critique, ue reproche de la sobrette. Elle lui montre bien que ses paroles ne sont que vantardise. La soubrette lui reproche aussi que ses sens attirés par sa chair ne résistent pas à la tentation. Dorine se montre supérieur quand elle nous dévoile que la chair de Tartuffe me lui tenterait point. Elle le rabaisse. Elle crée un écart entre elle et le faux dévots. Puis, vers la fin de l'extrait quand elle prononce " Et je n'ai seulement qu'a vous dire deux mots", elle montre vraiment un désintérêt total envers Tartuffe. En dernier lieu, elle pense que Tartuffe fait du zèle auprès de ses supérieurs pour se faire bien voir quand il lui répond " Hélas ! très volontiers" après lui avoir averti que Madame aller venir. Dans ce texte B de Marivaux, le valet et son maître arrivent dans une île ou les règles de relation maître- valet ne sont plus les même. Ici, le valet prend une position de supériorité et s'acharne, se déchaine sur son maître. Le valet lui dit tout ce qu'il aurait aimé dire auparavant à Athènes. Il le traîte comme son valet en lui disant " je vais retrouver mes camarades et tes maîtres". On remarque que le maître n'a plus aucune autorité sur le valet quand il lui court après et lui fait reproche qu'il ne mérite pas de vivre, le valet lui répond "Doucement ; tes forces sont bien diminuées, car je ne t’obéis plus, prends-y garde" Cette phrase nous dit tout, la relation maître-valet que l'on conaissait est brisée. Maintenant passons au texte C de Beaumarchais. Dans cet extrait , la soubrette qui est Suzanne fait très peu d'interventions. Mais ses interventions sont affirmatives et ironiques. Suzanne joue sur les deux plateaux, elle s'allie au comte quand il parle des Ursulines, puis d'un autre côté soutient la comtesse car elle doit quand même un peu de respect envers la comtesse qui est sa maîtresse. Nous allons poursuivre avec le texte D de Jean Genet. Ici, les servantes, les soubrettes se moquent de leurs maîtresses chacun leur tour pendant que Madame s'est absentée. Les soubrettes se moquent de l'accent de leur maîtresse, de son autorité insupportable, de ses remarques très sèches ... la position des bonnes dans ce texte fait référence au texte B dans lequel les servantes s'acharnent sur leur maîtresse en s'appuyant sur tous ses défauts. Dans ces deux extraits nous avons le droit à une pure critique des maîtres ou maîtresses.

Question 2

Commencons par le texte A. Dorine commence à hausser sa voix quand Tartuffe lui dit de cacher son sein avec ce mouchoir. Cette hypocrisie de Tartuffe à vouloir absolument paraitre l'honnête l'homme, l'homme parfait commencait déjà à frustrer Suzanne, mais comme je l'ai dit auparavant, cette parole de Tartuffe qui avait pour but de cacher le sein de Suzanne était la goutte qui a fait déborder le vase. Après cette réplique de Tartuffe, Suzanne se déchaîne et lui dit que la chair sur ces sens fait grande impression et que voir Tartuffe nu du haut jusqu'en bas ne tenterait point Suzanne. Dans ce texte B, nous pouvons y voir une tirade de Arlequin critiquant son maître. Cette tirade, ce discours critique fut déclenché par la manque de reconnaissance de son maître envers Arlequin. Cet extrait se passe dans une île ou les relations maîtres - valets n'existent plus et Iphicrate ne semble pas avoir compris que Arlequin n'est plus son valet. Donc durant les deux premières répliques d'Iphicrate, il s'adresse à Arlequin comme son valet, son esclave alors qu'il ne l'est plus. Justement pour qu'Arlequin se détache definitivement de cette relation qu'Iphicrate invente, il va prononcer un discours critique envers son maître. La façon avec laquelle Iphicrate s'est adressé à Arlequin l'a obligé à relacher sa colère envers son maître pour l'avertir que cette relation maître-valet n'existe plus. Dans le texte C, Suzanne profite de sa situation pour s'en prendre au compte. Quand le compte se rend compte que son cabinet est vide, il pense que c'est la jalousie qui l'a ammené à croire qu'un homme se cachait dedans pendant son absence. Mais Suzanne était bel et bien en train de cacher Chérubain. Suzanne prend un peu trop de liberté et dit au comte que le comtesse aurait pu appeler les gens mais le comte ne veut pas s'humilier et dit qu'il est très confus. Donc à ce moment là, la soubrette prend un peu trop de liberté envers son supérieur et lui répond " Vous ne pensez pas que vous le méritiez un peu ! ". Jamais une soubrette ne parlerait comme ça à son maître; ici Suzanne juge le comte. Il y'a ici un renversement de position dans lequel la soubrette fait un peu la morale au comte. Maintenant attaquons le dernier texte, le texte D de Jean Genet. C'est un peu dur d'en tirer des éléments qui amènera les deux bonnes à critiquer leur maîtresse. Mais d'après le paragraphe, les bonnes ont un rapport assez abrupt envers leur maîtresse donc on peut en conclure que ces deux bonnes critique leur supérieur pendant son absence du à l'attitude piteuse de leur maîtresse envers elle.

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