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La croissance dans le temps et dans l’espace

Dissertation : La croissance dans le temps et dans l’espace. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2021  •  Dissertation  •  1 649 Mots (7 Pages)  •  274 Vues

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MACRO

CHAPITRE 1 :   LA croissance dans le temps et dans l’espace

Croissance économique = augmentation continue du revenu réel agrégé, de la production, de la consommation de biens et services, non seulement en valeur absolue mais aussi par habitant.

  1. SMITH 🡺 - La division du travail processus endogène
  • L’accumulation du capital accélérateur de croissance
  • Le problème de la répartition du revenu

                   Smith veut expliquer les écarts de richesse entre les pays
Pour Smith, ce qui est important est le produit du L rapporté au nombre d’habitants, ce qui est important, c’est la part du gâteau que les individus pourraient obtenir si le gâteau était divisé en parts égales. Pour lui, la DT est le ressort de la croissance et de l’augmentation du L, approche de Smith très importante et très originale. Idée que la DT soit la spécialisation des tâches, pour produire plus. Et l’idée importante chez Smith, c’est que cette DT est endogène. Cette DT crée une richesse qui entraîne + de DT, c’est comme un cercle vertueux -> perspective originale, et qui va disparaître de l’idée économique jusqu’aux 1980s

1 : LE MODÈLE DE SOLOW ET SES PREDICTIONS

Malthus et Ricardo reprennent ses idées sur les limites de la croissance économique et la science «lugubre»
L’idée de Malthus, c’est dès que les individus s’enrichissent, ils vont se mettre à avoir plus d’enfants -> hausse population -> baisse richesse / habitant donc le progrès est anéanti par la hausse de la population.

Ricardo va amener un autre problème, celui du manque de terre, nottt les terres fertiles. Le problème ici est que la croissance économique va nous pousser à mettre en culture + de terres, de - en - fertiles, et ce problème va conduire à un effondrement du tx de profit et chute de la croissance

L’innovation comme produit de la concurrence entre les capitalistes et comme source de croissance et de crise chez Marx
Le processus de
destruction créatrice de Schumpeter et l’explication des cycles d’affaires
Marx et Schumpeter vont faire du PT une conséquence naturelle de l’innovation, innovation qui va être la source de la croissance.

Chez Marx, l’innovation est le fruit de la concurrence entre les capitalistes, pour gagner des parts de marché // à la concurrence, la concurrence entre les capitalistes les pousse sans cesse à innover. De Smith à Marx, on ne sépare pas croissance et crise ≠ Schumpeter, qui fait reposer l’innovation sur l’innovateur et le banquier prêteur de ressources. Il va expliquer comment tout est prêt pour que l’innovation surgisse, et comment l’innovation prépare le terrain à la crise; innovation qui va finir par être copiée et imitée -> baisse profits -> crise -> la crise est un moment où le syst capitaliste s’apure et se débarrasse des activités non productives.

Domar et la croissance sur le fil du rasoir :
La q de la dette publique aux US et la peur du retour de la dépression dans les 1940s. Domar s’intéresse à la dette publique, qui fait l’objet de débats importants aux US, dette qui atteint 200% du PIB aux US et 300% UK après WWII.
Hensen: pas grave que la dette augmente si le ratio dette/PIB reste constant
Modèle de
Evsey-Domar -> fil du rasoir. L’idée c’est que l’I a un effet positif quand il augmente car hausse DA et hausse emploi. Mais l’I augmente aussi capacités de production, et le risque est que ces capacités de production restent inemployées, alors arrêt de l’I et la croissance s’interrompt. Il faut donc un équilibre entre ces 2 tendances pour permettre cette croissance. Domar montre que la croissance est sur le fil du rasoir, l’Etat doit intervenir pour maintenir cette croissance sur le fil.

Robert Solow, les «growthmen» et le modèle néoclassique
-> l’obj est de sodomiser sauvagement l’URSS
Modèle de croissance néoclassique, modifie une hypothèse du modèle de Domar sur la technologie, il introduit une fonction de production à facteurs parfaitement substituables, et montre que la croissance n’est pas sur le fil du rasoir mais stable. La signification du modèle pour Solow, c’est définir la trajectoire d’une économie qui serait toujours au plein emploi. On va séparer la q de la croissance économique et de la crise -> macroéconomie qui ignore les problèmes du CT (c'est-à-dire les fluctuations) pour se concentrer sur le LT. Solow sépare crise et croissance et suppose que l’innovation tombe du ciel, et suppose que tous les ans la productivité du L va augmenter d’un certain %, il explique qu’il y a un PT, mais ne sait pas expliquer d’où, donc PT exogène.

NEC va chercher à expliquer l’innovation & la rendre endogène
Aghion et Howitt ont développé les théories schumpéterienne, dans une approche plus complexe que celle de Romer.
Acemoglu illustre un autre type de travaux: quels sont les contextes qui sont favorables à l’innovation ? Pour lui, ce sont les institutions -> il faut un droit de la propriété intellectuelle
-> ces théories de la croissance vont se mettre à étudier tout un tas de choses très variées, comme les institutions, ou les relations entre les inégalités et la croissance

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