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La Vie, Jean d'Ormesson

Fiche de lecture : La Vie, Jean d'Ormesson. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2013  •  Fiche de lecture  •  522 Mots (3 Pages)  •  703 Vues

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La vie est pleine de surprisesan d'Ormesson est le fils d'André d'Ormesson, ambassadeur de France. Sa mère, née Marie Anisson du Perron, descend des Le Peletier. Parmi ses ancêtres se trouvent le conventionnel Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau ainsi que le juge Olivier Le Fèvre d'Ormesson2, disgracié suite au procès de Nicolas Fouquet. Il a passé son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartenait à sa mère. Cet épisode de sa vie est évoqué dans Au plaisir de Dieu. Il a aussi passé une partie de sa jeunesse en Bavière (de 1925 à 1933), en Roumanie et au Brésil, à Rio de Janeiro3.

Élevé par sa mère jusqu'à l'âge de 14 ans3, il entre à 19 ans à l'École normale supérieure. Licencié en lettres et histoire, il est admis ensuite à l'agrégation de philosophie.

Le 2 avril 1962, il épouse à Paris dans le 16e, Françoise Béghin, née dans cet arrondissement le 26 juin 1938. Fille benjamine de Ferdinand Béghin, magnat du sucre et de la presse, PDG de la société Béghin-Say, Françoise Béghin est également la cousine (par sa tante paternelle) du cinéaste Louis Malle4.

Parcours littéraire, politique et journalistique[modifier]

En 1950, il devient secrétaire général du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'UNESCO, avant d'en devenir le président en septembre 1992.

Il est rédacteur en chef adjoint (1952-1971), membre du comité de rédaction (depuis 1971), puis rédacteur en chef de la revue Diogène (sciences humaines). Il est plusieurs fois conseiller dans des cabinets ministériels (dont celui de Maurice Herzog à la Jeunesse et aux Sports) et membre de la délégation française à plusieurs conférences internationales, notamment à l'Assemblée générale des Nations unies en 1948.

En 1970, il devient directeur du Figaro. Il rédige chaque semaine un article dans le supplément du dimanche de ce quotidien dont le rédacteur en chef était Louis Pauwels (co-auteur du Matin des magiciens). Ses opinions sur la guerre du Viêt Nam lui valent des paroles très dures de Jean Ferrat dans la chanson Un air de liberté.

En 1976, comme directeur de la rédaction du Figaro, il apporte son soutien au journaliste et responsable syndical Yann Clerc qui aide Robert Hersant, le propriétaire du titre, à éliminer toute opposition après sa prise de pouvoir.

Les romans de Jean d'Ormesson échappent souvent aux conventions du genre romanesque, en particulier à la construction d'une intrigue autour de quelques personnages. De nombreuses digressions, un défilé permanent d'anecdotes où se déploient l'humour et l'érudition du normalien, quelques motifs récurrents, en font une inlassable méditation sur le temps qui passe, qui peut prendre parfois aussi l'allure d'un traité de vie : La Gloire de l'Empire, Dieu sa vie son œuvre, Histoire du Juif errant, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout.

La dimension autobiographique est toujours très présente, en particulier dans Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, Le Rapport Gabriel, C'était bien, livres à mi-chemin entre le récit et l'essai où d'Ormesson parle de lui-même, non sans force répétitions, se dépeignant avec une vraie-fausse modestie face à toutes ces embûches qui voudraient

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