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La Princesse de Clèves, Les Palissades

Cours : La Princesse de Clèves, Les Palissades. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2021  •  Cours  •  1 544 Mots (7 Pages)  •  489 Vues

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La Princesse de Clèves Les Palissades

-redondance par rapport à la hauteur des palissades : forme presque une tautologie

-les palissades étaient fort hautes il y en avait encore derrière »: rajout d’une couche de palissade très haute pour Mademoiselle de Clèves pour empêcher qu'on ne pas rentrer + proposition « en sorte qu'il était assez difficile de se faire passage » insistance sur la palissade en tant qu’obstacle pour 2 raisons : c'est une façon de montrer que Nemours est l'archétype du héros parfait, il est capable évidemment de braver tous les obstacles pour sa belle et il est capable de surmonter les plus hautes palissades, il est capable de les dépasser et de les sauter facilement, c'est une façon de mettre en valeur Nemours  que de le placer à cette position de du chevalier médiéval qui franchit les obstacles. Mais également par attrait narratif : il ne faut pas que l'espion puisse lui-même franchir la palissade ce qui va se passer c'est que l'espion va pouvoir suivre monsieur Nemours et donc se rende compte que l'adultère n'a pas été consommé ce qui aura pour conséquence d'éviter à monsieur de Clèves de mourir de chagrin et qui changerait toute la fin du roman donc cette redondance volontaire de cette assistance de Madame de Lafayette est due à un enjeu narratif

- « sitôt qu'il fut dans ce jardin il n'y pas de peine à démêler ou était Madame de Clèves » : le jardin a un intérêt narratif, puisque c’est un topos de la rencontre amoureuse surtout dans les moments précieux de l'époque où les jeunes princes rencontré des bergères dans les dans les jardins donc il y a il y a là un cadre idyllique à la rencontre amoureuse. De plus, on nous met en évidence dans ce jardin Madame de Clèves.

- « il n'eut pas de peine à démêler ou était Madame de Clèves donc ce jardin » : elle apparaît telle une évidence de la phrase suivante : «  il vit beaucoup de lumière dans le cabinet toutes les fenêtres étaient ouvertes et en se glissant le long des palissades » elle est la seule qui soit éclairée à l'intérieur de son cabinet un peu comme une scène de théâtre.  Lui est dans l'ombre elle est dans une espèce de scène clairement délimitée par la lumière. Monsieur de Nemours se glisse le long des palissades il s'en approcher avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter.

- « se rangea derrière une des fenêtres qui servait de porte pour voir ce que faisait Madame de Clèves : relative qui servait de porte, la fenêtre est à la fois ce qui va donner l'accès à Madame de Clèves pour l'amour et en même temps c'est la frontière la frontière à ne pas dépasser. Nemours va être placé en position de spectateur d'un spectacle qui le concerne. Cette fenêtre c'est aussi le la délimitation entre le monde réel et le monde de la représentation et c'est un obstacle beaucoup plus grand que la palissade, puisque cela lui sera impossible à franchir, et il va être cantonné à une position de voyeur. (Cf : Perceval, roman de chrétienté de Troyes du 12 ème ou un tableau de Watteau qui a été contredit, donc un petit peu après le roman la princesse de Clèves et c'est Jupiter et Antiope

- « il vit qu'elle était seule mais il la vit d'une si admirable beauté… » : 2 fois le mot vie une fois le mot vu donc le polyptote de voir (aspect voyeur). Triple jeu de regard, un peu comme une sorte de mise en abyme et effectivement quand on regarde un tableau ou à l'intérieur du tableau, elle voit monsieur de Nemours. La scène est vue par monsieur de Nemours d'accord mais aussi derrière les palissades on a l'espion qui observe sans observer la scène et qui l'imagine, et justement c'est bien pire pour lui de l'imaginer que de la voir pour de vrai. On voit que finalement la princesse fait la même chose que ce que fait monsieur de Nemours, il y a une sorte d'imitation, de jeu de double,

- « il vit qu'il était seul mais la vie d'une si admirable beauté : hyperbole qui change la vision, car jusqu’à maintenant, il la voyait seulement à la cour avec d'autres dames de cour et donc là il est seul, et cela ne lui fait pas le même effet.

- « il faisait chaud mais n'avait rien sur sa tête et sur sa gorge que ses cheveux confusément rattachés » : elle est déshabillée dans les 2 sens du terme dans le sens commun, mais également dans le sens d’être apprêtée. Elle est dans une sorte de beauté naturelle. Elle présente un caractère inédit pour lui.

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