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La Princesse de Clèves

Mémoire : La Princesse de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2012  •  694 Mots (3 Pages)  •  1 420 Vues

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La Princesse de Clèves est un roman publié par Madame de la Fayette en 1678. Cette œuvre est considérée comme un des premiers romans d’analyse de la littérature française. En effet dans la deuxième moitié du XVIIème siècle, on voit apparaître un nouveau type de roman qui s’oppose radicalement à l’esthétique dur roman baroque. Il s’agit de « petits romans » très courts (par opposition aux milliers de pages du roman baroque) et d’un style résolument réaliste. Le roman de La Fayette s’ouvre sur un tableau de la cour de France. Sur cette brillante toile de fond, se détache les portraits des grands du Royaume, tous plus remarquables les uns que les autres. C’est dans ce cortège d’êtres d’exception, que paraît tout à coup l’héroïne, Mlle de Chartres, future princesse de Clèves, encore plus extraordinaire. Cependant si ce portrait est comme les autres placé sous le signe de l’excellence, il s’en distingue par un point : la place essentielle faite à l’éducation qu’a reçue la jeune fille etq ui est originale.

I- Mlle de Chartres, l’incarnation d’un idéal de perfection

- Surprise à son arrivée : rupture des temps avec la tournure : « il parut alors » avec l’utilisation du passé composé qui s’oppose à l’imparfait utilisé dans les descriptions précédentes.

- Utilisation de l’hyperbole « beauté parfaite » ainsi que des superlatifs flatteurs qui renforce l’idée de sa perfection = perfection physique.

- Elle provoque de l’admiration dans l’élite de la société de l’époque, la cour.

- Perfection physique mais aussi morale : mérite (ensemble des qualités intellectuelles ou morales), vertus, grâce (se mouvoir de façon plaisante)

II- Une personne sous les regards d’autrui

- Plusieurs points de vue pour faire le portrait de Mlle de Chartres : le narrateur, celui de la cour et celui de la mère qui par l’éducation projette sa vision (elle n’existe que par le nom de sa mère.)

- Point de vue interne, point de vue omniscient du narrateur.

- Portrait de la jeune femme qui se fait par le regard des autres = portrait ambigu. Faut-il parler d'un portrait physique quand les seuls éléments auxquels on peut s’accrocher sont la blancheur de son teint et ses cheveux blonds ? Madame de la Fayette se plaît à accumuler les termes abstraits pour la description du portrait de son héroïne. Elle préfère suggérer ce qui émane de la jeune fille : « l’éclat », « la grâce », « les charmes ». Ces concepts malaisés à définir crée un halo de connotations qui font rêver le lecteur. = l’art de la litote chère aux écrivains classiques.

- Utilisation répétitive du verbe voir, ainsi que des verbes liés à la vision.

III- Un personnage sous influence

- La mère est une veuve ce qui lui confère une certaine autonomie, elle se consacre entièrement à l’éducation de sa fille, le portrait morale et intellectuelle de cette dernière n’existant que par sa mère.

- Importance de l’imparfait : répétition, durée des actions : « elle lui montrait » imprégnation de

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