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La Princesse De Clève

Analyse sectorielle : La Princesse De Clève. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  632 Mots (3 Pages)  •  566 Vues

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Texte 1 : La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette.

Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de La Fayette, est une femme de lettres familière des cercles précieux et des salons, notamment l’hôtel de Rambouillet. Elle-même tient salon à Paris à partir de 1659. Lorsque La Princesse de Clèves paraît anonymement, le succès est immédiat. Loin de la vogue des grands romans héroïques, ce roman brille par sa fine analyse psychologique et répond au goût du siècle par sa sobriété et son raffinement.

Le passage que nous nous proposons d’étudier se situe au début de l’œuvre dresse le portrait de la jeune Mlle de Chartres alors qu’elle fait son entrée à la cour du roi Henri II.

Nous nous demanderons comment ce texte fait de cette jeune fille un être tellement hors du commun.

C’est tout d’abord en conservant un certain mystère que le texte met la jeune fille en valeur et le lecteur en haleine. Puis nous verrons combien le personnage est digne d’éloge et enfin combien son éducation est présentée comme peu ordinaire.

(Idée) La lecture du texte permet de constater combien le portrait cultive le mystère. C’est par étapes successives que l’héroïne est dévoilée au lecteur.

(sous-partie) En effet, le portrait que nous attendons tant est différé, reporté en fin de texte. Si le début semble introduire le personnage, l’emploi de la tournure impersonnelle « il parut » l1 ne définit pas tout de suite de quoi il s’agit. Le personnage n’est pas caractérisé par son identité mais par sa «beauté » (l1 et 2) précédé du déterminant indéfini « une » qui laisse place au mystère. Les nombreuses reprises nominales comme « sa fille, héritière, cette héritière » confirment cette idée et repoussent l’identification précise de la jeune fille à la ligne 27 où elle est enfin directement nommée « Mlle de Chartres ». Entre-temps, le long détour par son éducation, entre les lignes 5 et 21, complète le portrait, prépare les attentes du lecteur et attise sa curiosité en lui donnant envie de connaître cette beauté.

(sous-partie) Ensuite l’organisation du portrait, en allant du général vers le particulier, permet de présenter l’héroïne comme un être extraordinaire tout en maintenant le mystère. C’est d’abord le lieu « la cour » l1 qui renseigne sur les origines aristocratiques du personnage et le cadre raffiné dans lequel l’action va se dérouler. Puis, c’est sa filiation exceptionnelle qui nous est livrée, d’abord la maison à laquelle elle appartient, celle du « Vidame de Chartres » (l 4) pour arriver ensuite à ses parents M et Mme de Chartres (l5). Son statut social est peu à peu précisé. Quant aux détails physiques, que nous étudierons ultérieurement, ils sont donnés à la fin du texte, entre les lignes 27 et 30. Ils viennent confirmer ce qu’a annoncé le début du texte, à savoir que la jeune fille est d’une rare beauté.

(Transition) La construction du passage, en différant le portrait physique et en livrant d’abord des informations générales, permet donc de présenter progressivement celle qui sera le centre de l’œuvre pour en préserver tout le mystère. Et c’est un véritable éloge qui en est fait.

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