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La Princesse De Cleves

Mémoires Gratuits : La Princesse De Cleves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mars 2014  •  1 478 Mots (6 Pages)  •  649 Vues

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Commentaire de l’extrait :

Introduction :

Présentation : Madame de Lafayette est née en 1634 et morte en 1693, elle est élevée au milieu d'intellectuels et de mathématiciens. Demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche, elle observe les intrigues de la Cour. Elle a l'estime du jeune Louis XIV. Ami de Madame de Sévigné, elle écrit nouvelles et romans qui ne sont pas publiés sous son nom. Elle ne reconnaîtra jamais qu'elle a écrit La Princesse de Clèves, salué comme un chef d'œuvre.

Ce roman joue le rôle essentiel dans l'évolution du roman français. Refusant aussi bien l'idéalisation des romans précieux que la démystification des romans réalistes, ce roman se rapproche de la chronique historique par brièveté, la rigueur de sa composition, son exigence de vérité. Tout en maintenant intact le charme du romanesque, l'auteur démonte les rouages de la vie de cour et analyse faiblesses et désirs de son héroïne. Dans le passage qui nous intéresse, l’action

se passe à la cour du roi Henri II, vers 1558. Mme de Clèves, qui vient tout juste de se marier rencontre ici pour la première fois le duc de Nemours dont la réputation de séducteur est bien établie à la cour

Lecture :

Problématique : L’intérêt de ce passage sera de voir comment Mme de La Fayette fait de ses héros des héros positifs

Annonce plan : pour cela nous verrons tout d’abord une rencontre attendue puis le coup de foudre

Développement :

I- Une rencontre attendue

A- Un cadre brillant et des circonstances romanesques

La scène se passe au Louvre l.2, l’un des lieux de séjour de la cour d’Henri II. C’est donc un endroit où se fait tout ce qu’il y a de mieux ; ainsi le festin est-il qualifié de royal l.2. C’est aussi un lieu où les plus hauts personnages de la cour sont présents. Dans cet extrait, sont cités notamment le roi Henri II, la reine Catherine de Médicis, la reine dauphine Marie Stuart.(l.24-25) « le roi et les reines » . C’est donc un cadre brillant qui va accueillir une rencontre extraordinaire.

Le bal est le moment privilégié pour une rencontre où l’on va moins pour danser que pour voir et être vu ce que nous démontre la préparation de Mme de Clèves (l.1) « Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer », et celle de M. de Nemours (l.16) « le soin qu’il avait pris de se parer ».

Le roi et les reines soulignent qu’il y a « quelque chose de singulier de les voir danser ensemble sans se connaître »( l.26-27).Ainsi, le fait d’être réunis comme malgré eux sans avoir été présentés, sans se connaître, ce qui est tout à fait contraire aux usages de la cour, donne également à cette scène une dimension de mystère romanesque.

B- une rencontre présentée comme idéale.

La rencontre est une grande mise en scène comme en témoignent la succession des actions : tout d’abord Mme de Clèves danse (l.4-5) « …………………. » puis On entend le bruit d’une arrivée (l5-6) « ……… », ensuite Mme de Clèves cherche un autre cavalier. Le roi lui crie de prendre celui qui arrivait (l.8 à 10). Elle se tourne et voit M. de Nemours. Il passe au-dessus de quelques sièges pour l’atteindre (l10 à 13) ; Ils dansent ensemble (l.23). Ils se dirigent vers le roi (l.27),Ils ne se parlent pas mais s’adressent tous deux à la reine dauphine qui leur sert de médiateur (l.29 à 31)

Ainsi, les circonstances de cette rencontre sont extrêmement détaillées pour que la scène semble se dérouler sous les yeux du lecteur qui peut ainsi deviner son importance capitale.

Dans l’espace clos où se déroule la rencontre, les regards et les points de vue déterminent la nature de la relation qui va lier le deux protagonistes et l’on s’aperçoit rapidement qu’ils éprouvent l’un pour l’autre un coup de foudre

C- Des personnages exceptionnels

Mme de La Fayette joue sur deux figures de style apparemment opposées, l’hyperbole et la litote qui vont cependant apporter aux personnages tout leur côté positif.

L’hyperbole se manifeste à la fois dans la syntaxe « fut tellement surpris de sa beauté que… »(l.20), dans le vocabulaire employé : « grand étonnement », « louange », « brillant », « admiration », « admirer », et dans des tournures à valeur superlative : « tellement […]que », «(l.20-21).

On trouve aussi des litotes sous la forme de formulations négatives qui laissent entendre

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