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La Littérature Est-elle Une Bonne Arme Contre Les Inégalités

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Par   •  18 Avril 2013  •  947 Mots (4 Pages)  •  2 550 Vues

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L'écriture est certainement une des plus grandes inventions de l'homme. Au début de l'humanité, sa principale fonction était de laisser une trace de soi;et par la suite, elle fut exploitée et devint quasiment essentielle dans l'expression du soi. Pour chaque siècle ou presque, la littérature a joué un rôle important dans l'évolution des idées et des sensibilités des sociétés humaines. Beaucoup d'oeuvres ont été créées au service de la libération de l'homme dans les luttes politiques ou sociales concrètes.

Autrefois, la littérature était-elle une arme plus efficace contre les inégalités et abus humains, contrairement à aujourd'hui?

Nous y répondrons en trois parties; où nous définirons dans un premier temps, la littérature en tant qu'"arme engagée", dans un second temps, nous verrons l'efficacité de cette littérature à travers les grandes étapes de l'histoire, puis nous nous élargisserons en troisième temps, sur les autres "armes" de lutte contre les abus .

La littérature est un moyen de transmission d'une éthique. Voltaire, grand philosophe du XVIIIème siècle, dénonce à travers Candide la traite des noirs, en mentionnant le commerce triangulaire puisque l'esclave dit avoir été vendu "des écus patagons sur la côte de Guinée". Les trois pôles du commerce des esclaves apparaissent donc ici. Les conditions de vie sont également mises en scène " Un caleçon de toile bleue", "deux fois l'année" constitue la dotation vestimentaire. La punition est établie "Quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe". Ainsi les effets de l'esclavages se lisent dans la perte identitaire, caractérisant le personnage. A ceci, s'ajoute la chaîne des responsabilités, o�� l'on met, a jour les personnes fautives, c'est à dire le vendeur "ma mere me vendit", "M. Venderdendur, mon maître", les religieux "les fétiches", "précheurs", et les Européens.

La littérature est un moyen de transmission d' idéologies politiques. Benjamin Constant, lors de la chambre des députés, avec le système, "Si ce n'est", "Que ce soit", souligne l'idéologie qui a présidée notamment à la Révolution. Tout ce discours poilitique a un seul objet "La Traite" répétée en anaphore, designée comme un véritable fléau. C'est un discours politique voulant déboucher sur une loi: avec l'emploi d'imparatif "faites", verbes d'action. Définition engagée dans le dictionnaire politique de Victor Schoelcher "Grande honte de l'humanit��", "desespoir", "funeste", nous dévoile un champs lexical du desespoir, ou alors celui de l'obscurité "Ténébres", "enfouis", "au fond", mais encore celui du chaos, "barbaries", "vices", "désordres", "obstacle", dressant un tableau très négatif des effets de l'esclavage sur l'humanité.

La littérature est un moyen de dénoncer une société. Avec Zadig, Voltaire s'en prend à un système judiciaire qui ne tient absolumentpas compte de la justicfe. Les juges ne font pas leur travail, ils sont cruels "la dureté du fer", ils ont "beaucoup d'affinité avec l'or". On le condamne "pour avoir dit qu'il n'avait pas vu ce qu'il avait vu". Zadig ne peut se

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