La Littérature Du 16ème Siècle

La littérature au 16ème siècle

Le 16ème siècle, appelé Renaissance, marque la transition entre le Moyen-Age et les Temps modernes. En effet, ce siècle connaît de multiples transformations fondamentales dans tous les domaines : religieux, intellectuel, scientifique, géographique et politique. La vision que l'homme a, du monde et de lui-même, en est radicalement modifiée. Au Moyen-Age, le monde était centré sur Dieu ; Le 16ème siècle place l'homme au-dessus de toutes autres valeurs. Les découvertes des grands navigateurs comme Christophe Colomb, Magellan et Vasco de Gama, ainsi que les progrès de la science réalisés par Copernic et Ambroise Paré, ouvrent de nouveaux horizons. L'art italien, fortement influencé par les cultures latine et grecque, découvert lors des guerres d'Italie, fascine les esprits français. Ceux-ci redécouvrent l'Antiquité et sont enthousiasmés par la sagesse des philosophes grecs.

La découverte de l'imprimerie par Gutenberg permet une diffusion,

plus rapide et plus large, des idées et des savoirs, bouleversant ainsi les approches intellectuelles. Les principes de l'Humanisme, prenant sa source dans l'optimisme et la fascination des Anciens, vont donc marquer profondément ce siècle et notamment la littérature, grâce, entre autres, à Montaigne, Rabelais et permettre à des penseurs de réfléchir aux injustices de la société. La littérature de la Renaissance est très variée dans ses formes et dans ses approches thématiques, avec l'élaboration d'une langue française expressive et enrichie, venue se substituer au latin.

Si le 16ème siècle est d'abord celui de la poésie, avec Ronsard et Du Bellay, puis la littérature s'élargit et s'ouvre à la pensée philosophique, religieuse et politique.

Montaigne, inspiré par les oeuvres philosophiques littéraires de l'Antiquité, signe une oeuvre maîtresse « Les Essais ». D'un genre nouveau, cet ouvrage est devenu universel. Montaigne y dresse le portrait d'un homme en quête sur la condition humaine au travers de son quotidien (lui-même). Les questionnements de Montaigne sont marqués par le scepticisme.

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