LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Condition Humaine De André Marlaux

Mémoires Gratuits : La Condition Humaine De André Marlaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2013  •  576 Mots (3 Pages)  •  2 320 Vues

Page 1 sur 3

La Condition Humaine est un roman datant de 1933. Il a été écrit par André Marlaux, un grand écrivain du xxème siècle. Dans la première partie de ce roman, l'auteur nous présente Tchen, un jeune Chinois engagé dans l'action terroriste, et qui doit assassiner un trafiquant. Pour mettre ne évidence l'originalité de ce texte, nous étudierons dans un premier temps la particularité de ce début de roman, et dans un second temps la personnalité de Tchen et sa complexité.

Tout d'abord, nous pouvons remarquer que contrairement à de nombreux romans, il n’y a ni descriptions préambulaires, ni présentation des personnages, ni exposé de la situation. En effet, le lecteur est plongé dans l’action dès le début du roman. Ensuite nous pouvons relever des éléments qui sont semblables à un reportage journalistique, comme la disposition de la date ou celle de l'heure. Par ailleurs, l'atmosphère, le thème de la mort et de l'assassinat font penser au roman policier. L'auteur nous présente Tchen, un jeune terroriste, dès la première ligne de son roman, prouvant ainsi qu'il sera le personnage principal de cette première partie. Puis, nous pouvons constater une focalisation interne du narrateur, car il a écrit ce récit selon le point de vue de Tchen, mais aussi un point de vue omniscient étant donné que Malraux donne le minimum d'informations. Nous pénétrons donc dans l’univers mental de Tchen.

Pour continuer, nous allons étudier la personnalité de Tchen, la scène, et sa façon de réagir face a son envie de tuer. Le temps semble arrêté, alors que l’action devrait être minutée comme le suggèrent les indications précises au-dessus du texte dans le style d’un reportage. Ensuite, le narrateur fait un contraste entre l'obscurité et la lumière. La cible du meurtrier correspond à la lumière (la seule lumière », « un grand rectangle d’électricité pâle », « rectangle de lumière ») qui symbolise la vie, tandis que le meurtrier fait plutôt parti du côté obscur, de la mort (« un corps moins visible qu’une ombre », « la nuit »), de la ligne 4 à la ligne 20. Tchen vit dans un autre monde : « (il y avait encore des embarras de voitures, là-bas, dans le monde des hommes…) » et « dans cette nuit où le temps n’existait plus. » ; Tchen est comme dans un autre monde.

Puis nous pouvons également constater que Tchen est angoissé « l’angoisse lui tordait l’estomac » (ligne 1), il est mal à l’aise car il va commettre son premier meurtre. Il hésite également a tuer car il a l'impression de commettre un crime lâche étant donné qu'il s'apprête à tuer une personne endormi qui ne peut se défendre, il aurait préféré que sa victime résiste. Son hésitation peut également s'expliquer par le fait que Tchen n'est pas un tueur professionnel, même si c’est un militant déterminé, et convaincu de la nécessité de son acte :« cet homme devait mourir », « il savait qu’il le tuerait », « cet homme qu’il devait frapper… ».Il éprouve surtout une angoisse profonde quand il prend conscience qu’« assassiner, ce n’est pas seulement tuer… » (l.23).Enfin, il a également peur de se faire repérer, attraper : « quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois » (l.8), « s'il

...

Télécharger au format  txt (3.5 Kb)   pdf (58.7 Kb)   docx (9.1 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com