La Belle Plume

En français, l’histoire a deux significations ; épistémologique, l’histoire est une discipline universitaire, enseignée dans les écoles, et philosophique, l’histoire est la réalité des faits passés, le passé des sociétés humaines. L’histoire dans son intégralité amène à beaucoup de controverses et de questions, certains s’interrogent sur son sens, son utilité ; d’autres sur son contenu, sur ce qu’est l’histoire tout simplement ; l’histoire ce sont les rapports des hommes entre eux, ou ce sont toutes les guerres qui ont eu lieu… nous, nous nous posons la question suivante ; comment reconnaît-on qu’un évènement est historique ? Les premières réflexions qui viennent à l’esprit portent donc sur la nature de l’évènement, et sur le critère, qui sera le déterminant permettant de dire si tel évènement est historique ou pas.

Il est important, avant de trouver comment on reconnaît un évènement historique, de définir un évènement historique. Une fois ce travail effectué, on peut s’interroger sur la possibilité à reconnaître un évènement historique, à cause notamment de l’importance de l’objectivité en histoire. En histoire d’ailleurs, différentes conceptions s’opposent, avec chacune un critère qu’elle considère comme le déterminant permettant de reconnaître un évènement historique, et donc avec chacune les évènements qu’elle considère comme historiques. Du coup, ces différentes conceptions de l’histoire ne font-elles pas les évènements ?

I) Qu’est-ce qu’un évènement ? Evènement qu’il faut distinguer du fait historique, et de la période historique, puisqu’un évènement marque une limite.

Si un évènement historique marque une limite, la définition déterministe de l’évènement historique n’est pas suffisante, et l’homme dispose-t-il des moyens pour reconnaître un évènement historique ?

II) Peut-on reconnaître un évènement historique ? Nous ne sommes jamais totalement objectif, même l’historien avec sa méthodologie historique, méthodologie que n’a pas le journaliste ou le politique. L’historien lui aussi est subjectif, mais cette subjectivité impliquée n’est pas un obstacle, au contraire.

L’objectivité et la subjectivité impliquée de l’historien l’aide dans son travail historique, cependant, tous les historiens ne sont pas du même avis. C’est pourquoi il existe différentes conceptions de l’histoire.

III) Les différentes conceptions de l’histoire ne font-elles pas les évènements ? En effet, il n’y a pas d’évènements historiques sans conceptions différentes de l’histoire, sinon il n’y a que des faits équivalents.

Cependant, l’historien doit être sceptique à l’égard des grandes conceptions de l’histoire, car il ne dit pas à priori ce qui oui ou non doit être considéré comme historique.

...