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La Beauté

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Par   •  24 Mai 2014  •  810 Mots (4 Pages)  •  629 Vues

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Nous sommes en présence du sonnet : « La beauté » de Charles Baudelaire, écrit en alexandrin, extrait des fleurs du mal qui est un des recueils les plus importants de la poésie moderne .

Ce poème est rédigé en 1857, à l’époque du romantisme et de la révolution poétique ou de grands auteurs comme Baudelaire vont apportés un changement aux contenus de leurs œuvres afin d’y accorder une plus vaste liberté et ouverture d’esprit.

Ici la beauté est considérée par Baudelaire comme artificielle.

Dans ce poème la beauté est décrite comme vivante et s’exprime librement de manière allégorique.

Elle apparaît comme fascinante et parfaite aux yeux des hommes présentés comme « mortels ».

Elle est froide, mystique et à la fois inaccessible.

La beauté peut-elle être monstrueuse tout en étant représentée de manière idéale. Pour cela nous étudierons premièrement; les raisons d’une mise en place allégorique, deuxièmement; une représentation fascinante de la beauté et troisièmement; une représentation cruelle de la beauté.

I UNE ALLEGORIE DE LA BEAUTE :

A – Une personnification

L’allégorie représentant la beauté sous les traits telle une déesse apparaît implicitement tout d’abord par l’emploi du pronom personnel « je » tel une personnification: « je suis belle » V1 ; « et mon sein » V2 ; « je trône dans l’azur » V5 ; « je hais le mouvement qui déplacent les lignes » V7, dans ce vers la beauté exprime ses émotions, « fiers monuments » V10.

B - Apparaît fière et méprisante

Elle apparaît sous une forme fière et méprisante, on peut le constater grâce au champ lexical du mépris: « ô mortels » V1, ici le ô vocatif insiste sur ce mépris porté aux mortels; « meurtri » V2 ; « je hais les mouvements qui déplacent les lignes » V7 ; « Consumeront leurs jours en d’austères études » V11.

Elle apparaît fière et nous le montre par ses comparaisons « comme un rêve de pierre » V1 ; « comme un sphinx » V5.

Mais aussi par de nombreuses métaphores: « je trône dans l’azur » V5 ; « […] un cœur de neige à la blancheur des cygnes » V6 ; « clartés éternelles » V14.

Cette allégorie met en opposition 2 natures de la beauté à la fois froide et majestueuse.

II - UN POUVOIR DE FASCINATION

Cette beauté est représentée de manière fascinante par son aspect divine telle une inspiration à l’amour aux poètes, (V3).

Telle une chose éternelle (V4), par « un cœur de neige unit à la blancheur des cygnes, (V6).

Mais aussi par ses « grandes attitudes » (V9) , par cette fascination à ses « dociles amants » (V12) et par ses « larges yeux aux clartés éternelles » (V14).

Mais aussi « fiersmonuments » V10 ; « miroirs » V13.

A - Par son immobilité

Dans ce sonnet la ponctuation est lié au rythme ce qui immobilise la beauté des manières les plus froides.

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