LE Théatre

Le corpus est composé de quatre textes, le premier est un extrait d’une pièce de Molière intitulé Dom Juan datant de 1665. Le deuxième est un extrait de la scène 6 de L’île des Esclaves, écrit par Marivaux en 1725. Le troisième est un extrait d’une tragédie de Jean Genet, auteur du vingtième siècle, du nommé Les Bonnes dans laquelle toutes les conventions théâtrales sont renversées. Le dernier extrait, Hilda, est une pièce écrite par Marie NDiaye en 1999, qu’elle a écrite en s’inspirent d’une ancienne fable. Nous allons dans ce corpus de textes voir comment ces quatre textes abordent le thème de la relation entre maîtres et valets.

Nous pouvons remarquer que dans ces quatre textes il y a un changement de rôles entre le maitre et le valet. Dans les textes de Molière, Marivaux et Genet ce changement de rôle se remarque très facilement, dans Dom Juan, L’île de esclaves et Les Bonnes on nous le dit dans les didascalies comme ici : « Dom Juan, […], déguisé en `` en habit de campagne ‘ ‘ tandis que son valet Sganarelle a endossé un habit de médecin », ici : « un échange de rôles entre maîtres et valets », ou encore ici : «l’une joue le rôle de leur patronne ». Alors que dans Hilda, ce changements de rôle est très subtile, on se rend compte que Mme LEMARCHAND veux être Hilda ou du moins s’en rapprocher au maximum et on peut le remarquer grâce a de toute petite phrases comme « qui rapprochent les esprits et unissent subtilement » (l.7-8) ou les mots « rapprochent » et « unissent » nous font comprendre implicitement son objectif finale. On apprend que Hilda se prend pour une esclave « Pourquoi joue-t-elle à l’esclave (l.17) elle joue elle aussi un rôle qui n’est pas le sien.

Dans ces textes les auteurs ont aussi choisi de remettre en question la relation traditionnelle entre le maitre et le domestique. Dans Don Juan par exemple, Sganarelle a une personnalité forte, indiqué par une ponctuation très présente « ! », « ?» et car il ose contredire les croyances de son maitre en donnant ses croyances : « Pour moi » (l.7), « Mon raisonnement » (l.24) ; et dans Hilda, Mme LEMARCHAND, veux s’approprier Hilda, en faire « son égale » (l.9), son « amie » (l.18) on remarque tout de même que dans ces deux extrait , le maitre reste le dominant car Sganarelle vouvoie Don Juan qui en plus arrive démonter le raisonnement de son valet en profitant de sa chute, preuve de son habilité et Mme LEMARCHAND précise bien qu’elle est « sa maitresse » donc supérieur a Hilda. Dans les deux autres textes la relation maîtres, valets est totalement renverser car il y a changement de rôle, mais celui-ci ce fait de deux manières différentes. Dans Les Bonnes, Claire imite Madame, et Solange la servante. Leurs jeux de rôles serait imperceptible si il n’y avait pas les didascalies car la servante respecte la déférence « Madame » (l.37), « vous », on se rapproche alors au plus près d’une relation traditionnelle entre la maitresse et la servante mais elle est remis en question à cause de ce jeux de rôle. Alors que dans L’île des Esclaves, les deux servants, imitent leurs maîtres mais on remarque par leurs comportements « saute de joie » (l.22) que ce n’est pas leurs places, ils cherchent justes à se donner l’impression d’être supérieurs dans le but de se moquer de leurs maîtres : « moquer de nos patron » (l.8) et ils en sont conscient : « procédons noblement » (l.6), « plus question de familiarité de domestique »(l.5) .D e plus ce changement de rôle est douloureux pour Iphicrate et Euphrosyne : « geste d’étonnements et de douleurs » (l.13-14) , les domestiques et les maitres ne sont plus à leurs places.

En conclusion, ces quatre textes abordent les relations maîtresses, valets grâce à des changements de rôles qui soulignent les différents aspects qu’elles peuvent avoir. Elles sont abordées dans le but de remettre en question ces relations parfois violentes et exagérées dans laquelle le valet devrait être discret et polie.

Le théâtre est un selon son premier sens un lieu de spectacle, mais c’est aussi un genre littéraire qui relie à la fois la littérature et le spectacle, et qui a l’origine est né en occident en relation avec un contexte religieux et politique. Le divertissement quant à lui se définit par une activité qui permet aux hommes d’occuper leurs temps libres en s’amusant, de se détourner de leurs préoccupations quotidiennes et de leurs pensées. Cela peut donc nous laisser penser que le théâtre est un divertissement, mais n’a-t-il réellement que ce but ? Le théâtre est-il qu’un simple divertissement ? Dans un premier nous allons voir en quoi le théâtre est un divertissement grâce à la mise en scène et les personnages, grâce aux sentiments qu’il suscite et parce que c’est de l’art. Ensuite voir qu’il ne se résume pas qu’à cela mais qu’il pousse à la réflexion sur des idée prédéfini dans le but de les faire changer, qu’il est un mode de critique et qu’il est comme un miroir de la société

Le théâtre est un art « vivant », donc la mise en scène est les personnages sont un aspect important des pièces de théâtre. Certes il est vrai qu’il existe des pièces qui ne sont pas écrite pour être joué mais la mise en scène apporte du plaisir visuel à celui qui regarde. La mise en scène aide les acteurs à capter le spectateur et l’aide à faire comprendre la pièce, tandis que les personnages sont ceux qui font la pièce et donc sans personnage, pas de pièce. Si nous avons une pièce avec une bonne mise en scène et des personnages intéressants, qui sont bien joués par les acteurs, alors nous aurons des spectateurs qui seront d’autant plus intéressés, qui seront réellement détourné de leurs occupations habituelles et qui prendrons du plaisir à voir la pièce. Si nous prenons Médée, tragédie de Corneille dont l'héroïne de la pièce est la magicienne Médée, qui, répudiée Jason par après lui avoir donné deux enfants, accomplit sa vengeance en empoisonnant la nouvelle épouse de Jason, et en égorgeant ses propres enfants. Dans cette pièce, comme dans beaucoup d’autres, la mise en scène va être très importante, et il y a beaucoup de didascalie pour le prouver. Elle va permettre de redécouvrir l’œuvre original, de moderniser la pièce pour quel soit accessible à toutes les époques et lui donné un autre sens, ou encore, de maintenir ou pas selon l’ouverture d’esprit des spectateurs les unités de lieu, de temps et d’action. La mise en scène si le metteur en scène est diffèrent peut permettre au spectateur de revoir la pièce, de l’apprécier de nouveaux, et de voir un autre aspect de l’un des personnages sous un autre angle.

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