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L'étranger d'Albert Camus

Commentaire d'oeuvre : L'étranger d'Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  472 Mots (2 Pages)  •  1 027 Vues

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Albert Camus est un écrivain engagé existentialiste du XXéme siècle. Il va grandement réfléchir au sujet de son roman l’étranger à partir de 1935, cette réflexion que l’on peut retrouver à travers les nombreux titres qu’il a donnés à l’œuvre. (Meursault, La pudeur, Un homme libre, Un homme heureux…)Ce roman d’Albert Camus n’est pas traditionnel car le point de vue est celui du personnage principal, mais également car l’expression est réduite au minimum et on voit une forte influence behavioriste. Ce dernier est Meursault, un anti-héros qui ne respect pas les conventions sociales. En effet, il est spectateur, et non acteur, de sa propre vie. Ce personnage va donc se laisser guider par les autres tout au long du roman et ce même lors de son propre procès. Comment Albert Camus va-t-il faire la satire du système juridique mais également celle d’une société qui impose un ordre religieux et moral ? Nous le verrons à travers un procès vu d’un œil neutre puis à travers les accusations porter non pas sur le crime commis mais sur le comportement de Meursault.

I Satire du système juridique

1. Satire des instituions juridiques

2. Meursault étranger à son propre procès

II Satire de la société

1. Meursault, un étranger exclu par la société

2. Un jugement altéré par la société

I Satire du système juridique

1. Satire des institutions juridiques

Dans l’étranger, Albert Camus va se servir du point de vue interne et behavioriste de Meursault pour décrire la justice d’un œil neutre et nouveau. On peut voir, dès le chapitre 1 de la partie 2, le juge d’instruction abuser de la naïveté de Meursault face au monde juridique lorsqu’il lui propose de faire l’interrogatoire malgré l’absence de son avocat. De même que ce dernier ne respect pas sa fonction car si il ne vient pas, c’est uniquement parce que la recherche permanente de la véracité de la part de Meursault ne lui avait pas plu. L’auteur nous donne également un aperçu des préjugés à l’encontre de Meursault et donc des accusés en général. En effet, le greffier chargé de prendre en note les réponses de Meursault lors de l’interrogatoire va anticiper la réponse de Meursault à la question « si j’aimais maman » il va ensuite devoir effacer sa réponse ‘anticipée’. L’auteur dénonce ici les institutions juridiques mais également le fait que le peuple ne voit plus en les accusés que des hommes pourri et irrécupérables, et Camus veut leur faire comprendre qu’ils ont parfois tort. Albert Camus fait également la satire de la place de la religion dans la justice. En effet, le juge d’instruction du procès de Meursault va fermement demandé à ce dernier d’affirmer sa foie envers Dieu. L’auteur stigmatise ici un juge qui se préoccupe dans un premier temps de la religion de l’accusé. Camus fait ensuite la critique de l’indifférence de l’avocat de la défense par rapport à ce que risque Meursault.

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