L'étranger d'Albert Camus

Le 10 Novembre 2015

Elsemin, Khaled

Taha, Ahmed

Groupe: 08

L’Etranger

D’Albert Camus

Travail presenté à

Mme Claudine Leclerc

Ecole secondaire Saint-Laurent

2015-11-07

Meursault, un antihéros

On lui donne tous les pouvoirs pour impressionner. On lui donne toutes les qualités dont il a besoin pour mieux performer. Il s’agit donc d’un héros. Dans le texte « L’Étranger » d’Albert Camus, M. Meursault, le personnage principal, est un antihéros. Son apparence physique n’est pas citée dans le texte, on conclut alors qu’il n’a rien de surnaturel.  Ainsi le texte suivant vous prouvera que M. Meursault possède tous les critères nécessaires à ce constat.

Pour commencer, M. Meursault a des valeurs extrêmes et des opinions différentes des autres. Il ne se conforme pas à la société. Au début du texte, bien qu’il aime sa mère, il était indifférent face à sa mort [1]: il ne pleurait pas à son enterrement et il se plaignait du soleil et de la chaleur [2]. Ceci évoque son désir de terminer rapidement la journée et de rentrer chez lui [3]. Or, tout au long du texte, Meursault ne cessait pas de dire que la vie n’a pas d’importance, que nous sommes tous nés pour mourir [4]. En outre, les personnes ayant commis un meurtre essayent au moins de se défendre au tribunal. En revanche, Meursault accepte et confirme ses crimes [5]. Il ne trouve aucun intérêt à mentir aux autres et à lui-même. Il manifeste ainsi un quelconque orgueil devant le juge et dans la prison [6]. Bref, Les idéaux de Meursault sont loin à se conformer dans la société, c’est un non-conformiste.

Par ailleurs, le personnage principal fait preuve de naïveté. Normalement, les gens qui sont accusés d’un homicide demandent d’avoir un avocat. Quant à Meursault, il ne voulait pas en avoir, il croyait son affaire simple. Il ne prenait pas sa situation au sérieux [7]. Ainsi, le juge et le procureur de la couronne ont fait la conclusion qu’il n’avait exprimé aucun regret [8], et il accepte ses actions et les décrit comme étant son destin. Et lorsqu’on lui demande pourquoi il a tué l’Arabe, il répond avec naïveté à cause du soleil et de la chaleur [9]. Au surplus, il ne s’intéresse pas au procès, comme s’il était un étranger [10]. Il ne se défend même pas aux accusations. Quoi qu’il en soit, d’après toutes ces actions, on peut ressentir sa naïveté et son manque du sérieux.

Ensuite, Meursault répand le malaise à son entourage. Justement, les derniers mots d’une personne qui sera exécutée le lendemain seront des regrets, pourtant Meursault souhaitait voir des gens lors du jour de son exécution et qu’ils l’accueillent avec des cris de haine [11]. Est-ce un souhait d’une personne normale ? De plus, lorsqu’il tira sur l’Arabe, il sentit qu’il a détruit le silence de la journée, ainsi, il tira quatre balles supplémentaires sur un corps inerte [12]. Qui supporterait d’avoir quelqu’un tuant pour une raison aussi futile ? Ainsi, un sentiment de malaise est produit chez les personnages du roman et chez les  lecteurs aussi.

...