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L'étranger D'Albert Camus

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Par   •  11 Mars 2015  •  849 Mots (4 Pages)  •  898 Vues

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Démontrez que dans L’étranger, Meursault est à la fois coupable et victime.

L’écrivain Albert Camus a écrit de nombreuses œuvres littéraires. Une de ses œuvres les plus populaire se trouve à être le roman L’étranger. Le roman nous présente un personnage nommé Meursault. Le roman est divisé en deux parties distinctes. Dans la première on nous présente le personnage suite à l’enterrement de sa mère et dans la deuxième on nous présente son procès suite au crime qu’il a commis. Dans l’analyse suivante nous allons tenter de démontrer que Meursault est à la fois victime à cause des circonstances précédents le crime et de l’injustice de son procès et coupable d’avoir tué et prémédité la mort d’un homme.

Tout d’abord, à la lecture du roman on peut s’apercevoir que Meursault est bel et bien une victime de tout le manège qui se déroule autour de lui. En effet Meursault est victime des circonstances qui l’amènent à tuer l’arabe. Il est agressé par le soleil. On peut très bien voir qu’il se sent agressé par son environnement dans la citation suivante : « je sentais mon front se gonfler sous le soleil […] je serrais les dents, je fermais les poings dans les poches […] mes mâchoires se crispées […] cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. » Dans cette citation nous pouvons voir que Meursault était très dérangé par son environnement. Il avait les yeux aveuglés par le soleil et ne pouvait pas très bien voir ce que l’Arabe faisait. L’auteur accentue cet agression en personnifiant la lumière du soleil .Il se sentait agressé par le soleil et la chaleur et de ce fait, il devint très difficile pour lui d’être clairement conscient de ce qu’il s’apprêtait à faire. De plus, on peut aussi voir que Meursault est victime de la de la justice. Tout le long du procès, Meursault est attaqué par la justice. Non pas attaqué pour le meurtre qu’il a commis, mais plutôt pour le fait d’avoir si vite tourné la page après la mort de sa mère. On lui reproche d’être reparti et d’avoir dès le lendemain été voir une comédie et d’avoir eu une aventure avec une femme qu’il venait tout juste de rencontrer. Son avocat le défend même en répliquant : « Enfin, est-il accusé d'avoir enterré sa mère ou d'avoir tué un homme? »145 Meursault peut être vu comme une victime, car le procès portait plus sur des actes qui n’avaient pas de liens avec le meurtre et parce que l’environnement dans lequel il se trouvait au moment de l’acte était très agressant.

Néanmoins, Meursault n’est pas tout à fait innocent. En effet, il se trouve aussi à être coupable. Il est coupable d’avoir enlevé la vie à un autre homme. Meursault a commis un acte irréparable. Il est un assassin. On peut très bien voir le geste qu’il a commis dans la citation suivante : « La gâchette a cédé, j’ai touché le ventre poli de la crosse et c’est, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. […] Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte. » Meursault n’a pas seulement tiré une fois, mais plutôt cinq fois. Il n’a pas hésité à tirer quatre fois de plus sur un corps à terre, inerte et sans défense. De plus, on reproche à Meursault d’avoir prémédité son crime. En effet, Meursault

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