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L'écriture Ou La Vie - Jorge Semprun

Dissertation : L'écriture Ou La Vie - Jorge Semprun. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2015  •  623 Mots (3 Pages)  •  1 755 Vues

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Lecture analytique – L’écriture ou la vie – Jorge Semprun

Eléments d’introduction :

→ témoignage sur l’expérience traumatisante des camps de concentration (Jorge Semprun, rescapé de Buchenwald)

→ livre publié en 1994

→ récit autobiographique

→ réflexion sur la difficulté de raconter

→ mémoires (raconte son vécu)

→ il a mis une quarantaine d’années à relater son expérience

→ le titre est une alternative qui révèle la difficulté d’écrire

→ il a décidé d’écrire après le suicide de Primo Levi

→ témoignage historique

I. Une part d’indicible

A) Les signes discrets de la détresse

B) Une émotion qui met le pathétique à distance

II. La résistance à la déshumanisation

A) L’antithèse de la faiblesse et de la dignité

B) Le triomphe de la raison et de la spiritualité

I. A) → champs lexical de la détresse, agonie, en temps de guerre dans un camps : « limite des résistances humaines » « puanteur »…

→ maladie très dégradante, suite aux cruautés de la déportation, évoquée de façon réaliste restant sobre par rapport au reste du texte « il se vidait lentement de sa substance » « stade ultime de la dysenterie »

→ plaisanterie du Kapo → aucune remarque → l’horreur de la citation se suffit à elle-même « ton professeur s’en va par la cheminée » paroles prononcées en allemand

→ les causes de l’agonie sont énoncées :

-il exprime la lenteur de l’agonie sans insister sur l’aspect répugnant

→ détresse physique de Maurice, son corps se transforme en quelque sorte en chose : « la honte de son corps en déliquescence »

B) → pathétique → expression du pathos : douleur

→ émotion exprimée à travers : « je lui racontais n’importe quoi » « dans une panique soudaine » « c’est la seule chose qui me vienne à l’esprit » → lexique du tâtonnement

→ solennité avec le poème de Baudelaire

→ poème de Baudelaire : apostrophe, personnification de la mort, métonymie

→ Maurice ne peut pas répondre, mais utilise ses sens pour communiquer : « légère pression des doigts » « il sourit »

II. A) → fragilité physique/grandeur spirituelle

→ le Kapo utilise le mot « professeur » : deshumanisation de Maurice, qui n’est pas appelé par son nom et méprise la science

→ Semprun fait de même pour le Kapo, en ne le nommant pas → déshumanisation

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