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L'Éloignement dans les lettres chinoises et les aurores montréalaises

Dissertation : L'Éloignement dans les lettres chinoises et les aurores montréalaises. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 140 Mots (5 Pages)  •  6 212 Vues

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Les textes soumis à notre étude sont une des lettres de Ying Chen (née en 1961) issu de son roman Les lettres chinoises (1993), un roman migrant et la nouvelle Jaune et blanc issue du roman Les Aurores montréales (1996), un roman postmoderne de Monique Proulx (née en 1952). Ces deux textes ont en commun la situation de personnes éloignées d’un être cher. Nous nous demandons alors est ce que les deux textes traitent le thème de l’éloignement de la même façon. En effet, nous verrons que les deux textes réfutent cette affirmation car premièrement, les similarités nous font croire que l’éloignement est traité de la même manière. Pourtant les différences prouvent le contraire. Enfin, en prenant en compte les similarités et les différences, nous nous rendons comptent que le thème de l’éloignement n’est pas traité de la même manière puisque dans le premier texte, il y a une distance profonde entre les deux personnes tandis que dans le premier texte la distance est seulement physique.

Pour commencer, on pourrait croire que le thème de l’éloignement est présenté de la même manière à cause des similitudes.

En effet, Les deux écrivaines nous présentent une lettre à un être cher. En fait, dans le premier texte, la destinatrice s’adresse à sa grand-mère. Ainsi, on remarque que c’est écrit en haut à droite « à Ying Chen ». (L1) De même, dans le deuxième texte, la destinatrice commence sa lettre par « Merci pour la carte, Yuan», un remerciement qui prouve que ce texte est une réponse à Yuan. De plus , les deux destinatrices décrivent le lieu où elles se trouvent. Dans le premier texte, il s’agit d’un supermarché « dont les foules denses sont formées d’objets plutôt que d’êtres vivants.» (L13) On rem arque que la description est concentrée l’immensité du supermarché. Dans le deuxième texte, la destinatrice décrit un peu de tout : la nature, les personnes « le vent ici […]. Les gens » (L12), et aussi les habitudes comme quand elle affirme que « Nous sommes pressés de remplir notre portefeuille et ensuite notre panier .» (L13-14)

Ensuite, on a l’impression que le thème de l’éloignement n’Est pas présenté de la même manière à cause des différences entre les deux texte.

En fait, une lecture approfondie des textes prouve que le texte un est le récit du parcourt de l’adaptation d’une petite fille à sa grand-mère. Elle montre à sa grand-mère qu’elle n’avait « aucun repère » (L8) et que maintenant, « le foisonnement fait partie de son quotidien. » (L3-4) ( elle est fière de son parcourt et elle le dit à sa grand-mère qu’elle à pu toute seule surmonter ses difficultés) Tandis que dans le deuxième texte, la destinatrice montre que les choses sont en train de changer et qu’elle est en train de perdre son repère peu à peu. Cela est exprimé par « Je te cherche partout dans les rues familières […]mais […] il n’y a que le silence des pas qui m’attendent» (L17-18). Ainsi, on comprends que dans le premier texte, la femme change et trouve son repère alors que dans le deuxième cas, l’environnement change et la femme perd son repère. En fait, son repère c’est la personne à qui elle s’Adresse, la personne qui est partie.

Finalement,

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