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L'humanisme

Dissertation : L'humanisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2015  •  Dissertation  •  1 408 Mots (6 Pages)  •  624 Vues

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Dissertation : Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique que, pour se former, il faut «frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui ».
En quoi peut-on dire que l’humanisme, à la Renaissance, se caractérise par une ouverture à l’autre et une interrogation sur l’autre ? 
Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos connaissances et lectures personnelles.

Problématique : Comment caractériser et définir l’humanisme à la Renaissance ?

I) Ce courant littéraire et artistique se caractérise, dans une certaine mesure, par une ouverture à l’autre et une interrogation sur l’autre.

A) Une ouverture géographique

Au XVe siècle, lors des guerres d’Italie, la France découvre, émerveillée, les trésors artistiques et culturels du quattrocento, sous François 1er et l’Espagne de Charles Quint poursuit au début du XVIe siècle le mouvement amorcé en Italie.

B) Une ouverture et une interrogation culturelle ou un retour aux sources

Avec les grands humanistes, les textes latins sont relus et pas seulement dans le domaine littéraire, mais aussi dans celui de la botanique, la zoologie, les mathématiques…En Italie, un homme comme Pétrarque, dès le XIVe siècle, prône un retour aux textes antiques pour sortir de l’obscurantisme du Moyen Âge. (Exemple précis à développer) Parallèlement, la prise de Constantinople, en 1453, par les Turcs, entraîne la fuite de savants byzantins qui arrivent à Venise puis en Italie avec leur savoir et leurs manuscrits, ouvrant ainsi un intérêt nouveau pour l’Antiquité grecque. Un contexte économique favorable, dû à de meilleures conditions climatiques, à la reprise des échanges commerciaux après la peste noire et au développement du commerce avec le nouveau monde, permet aux mécènes de financer les artistes.

C) Une ouverture intellectuelle = interroger les facultés de l’homme

Considérant que l’Homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, ils considèrent la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines comme nécessaires au bon usage de ces facultés. Ils prônent la vulgarisation de tous les savoirs, dont religieux ; la parole divine doit être accessible à toute personne, quelles que soient ses origines ou sa langue (traduction de la Bible en langue vernaculaire par Érasme en 1516).

Ainsi, cet humanisme vise à diffuser plus clairement le patrimoine culturel. L’individu, correctement instruit, reste libre et pleinement responsable de ses actes dans la croyance de son choix. Les notions de liberté ou libre arbitre, de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité sont, de ce fait, indissociables de la théorie humaniste classique. (Exemple précis à développer)

II) Mais l’humanisme de la Renaissance a également d’autres caractéristiques.

A) Ouverture sur le progrès scientifique

Les sciences et en particulier l’astronomie ont changé la vision du monde, avec par exemple l’idée d’un univers infini. L’héliocentrisme de Copernic et l’expérience que la terre est ronde bouleversent les conceptions chrétiennes du monde terrestre. Avec les progrès de la médecine, l’homme devient un sujet d’études scientifiques. Parmi les inventions techniques, l’imprimerie révolutionne la production du livre et permet une diffusion plus large des idées. (Exemple précis à développer)

B) Interroger nos méthodes d’éducation

Un principe de l'humaniste : éduquer c’est d’abord instruire.

De nombreux traités pédagogiques paraissent. Érasme, suivi par Rabelais, insiste sur les vertus morales de l’instruction. Le maître doit dégager des textes étudiés l’enseignement moral qu’ils recèlent. Il est à l’opposé de l’objectif médiéval, d’un Hugues de Saint-Victor par exemple (chanoine du XIIe siècle), qui prescrivait de tout apprendre, car rien, estimait-il, n’est inutile lorsque l’on cherche la sagesse. L’érudition pure, l’accumulation des connaissances, sont rejetées au profit de : « ce qui sert à faire [l’élève] plus sage et meilleur » (Montaigne, De l’Institution des enfants).

Il convient surtout de former le jugement, car « science sans conscience

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