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L'exception Francaise:defis Et Enjeux

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Par   •  16 Mars 2013  •  1 210 Mots (5 Pages)  •  1 847 Vues

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L’exception française : défis et enjeux.

Culture littéraire : Comment l’Etat peut-il susciter de nouvelles idées créatives pour faire face aux enjeux d’Internet ?

L’exception française n’est pas une nouvelle terminologie. On peut retracer ses origines pendant la Révolution Française où l’idée d’une grande nation s’émergea. Puis, plus tard André Malraux ministère et écrivain voulait défendre l’idée de protéger le cinéma contre le monde marchand.

Quand on parle de l’exception culturelle, il s’agit de protéger des biens culturels contre l’économie de marchand. L’exception française est défendue surtout par la France contre les Etats-Unis et leur impérialisme, un impérialisme de leur cinéma, de leur musique, etc. Les Français pensent que leur relation à la culture est spéciale et elle va au-delà des aspects commerciaux. Leur cinéma, leur mode, leur gastronomie font partie prenante de l’identité culturelle. . Il ne s'agit pas du tout de dire : notre culture est la meilleure, nous sommes exceptionnels de ce point de vue- là mais il s'agit de sauver la diversité.

Ce concept est devenu courant au cours des années 90 pour protéger la culture française de l’influence anglo-saxonne. Pour beaucoup d’observateurs cette attitude est vue comme un signe de France qui « résiste au changement ». Mais ce n’est pas le cas. La culture est au cœur de l’identité française. Ainsi cette « exception culturelle » a gagné de haute lutte devant le GATT en 1993 par la France et elle pouvait affirmer que les objets culturels ne sont pas des marchandises comme les autres.

Tout au long de ce symposium les divers intervenants aborderont divers aspects de l’exception française ; ils étudieront la politique économique, sociologique ou culturelle mise en place et ils tenteront de trouver des solutions pour répondre à la grande question : « comment faire face aux défis et enjeux posés par la mondialisation ? »

Ma conférence porte sur la culture littéraire en France. Bien entendu ce sujet est trop vaste pour être abordé en détail en seulement vingt minutes. Aussi j’ai choisi de me concentrer sur les points que je trouve importants et qui sont le reflet de la crise actuelle.

La culture littéraire : Le prix unique du livre 

Le livre est et restera un bien culturel. Il représente un patrimoine d’un pays. Donc pour sauver le livre aux caprices du marché, la Loi Lang a été adopté. Dès que la question de la culture arrive, les Français sont toujours prêts à défendre même si elle comprend les industries du divertissement. Ainsi on préserve un patrimoine et on donne les moyens de produire de grands œuvres sans devenir un produit de marchand devant le marché anglo-saxon.

Avant d’aborder ce sujet, au début on jette un coup d’œil sur l’historique du prix unique en Europe. Le prix fixe apparaît en Europe au dix-huitième siècle. En 1829, le prix fixe est appliqué pour la première fois en Angleterre par les éditeurs anglais. Mais ce système était abandonné en 1850 par des auteurs influents comme Charles Dickens. Mais 40 ans plus tard c’était réintroduit en 1890 par Frederic MacMillain, cette fois sous un nom net price system qui restait jusqu’à son abandon en 1995.

Pourtant en Allemagne le prix fixe existe depuis 1887 et même aujourd’hui sous une forme d’une loi.

En France, il existait un prix conseillé jusqu’à 1980 qui était décidé par les éditeurs. Les librairies souvent étaient libres de respecter ou pas respecter ce prix conseillé. Mais en 1979 la loi Lang était appliquée. Le nom Lang est un nom de ministre Jack Lang.

La politique du prix unique du livre – Loi Lang de 1981

La mise en place de cette loi a suscité de fortes polémiques. En effet on craignait un effet inflationniste, le prix du livre s’envolant. D’un autre côté certains considérèrent qu’elle accordait une dérogation aux règles de la concurrence. Cette loi considérait que le livre est un bien culturel qui ne doit pas être soumis à l’exigence de rentabilité immédiate d’une marchandise quelconque. Elle a conforté l’exception française.

Son but était de préserver la création littéraire et d’assurer aux auteurs une large diffusion au public. Cette diffusion devait se faire par l’intermédiaire

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