L'enfant de Victor Hugo

COMMENTAIRE COMPOSÉ L'ENFANT DE VICTOR HUGO

L'oeuvre que nous allons étudier est L'enfant du célèbre Victor Hugo, paru en 1828. Cet auteur du XIXème siècle est un écrivain et poète français engagé considéré comme l'un des plus important écrivain romantique de la langue française. Apparu dans Les Orientales, le recueil de poème qui s'adapte à la mode du temps avec un thème général sur l'orientalisme, cet œuvre nous raconte ici l'histoire d'une ville grecque nommée Chio qui a subi le massacre de sa population par les Turcs ; Nous pouvons donc nous demander comment Victor Hugo dénonce-t-il la guerre dans ce texte ?

Dans un premier temps, nous la ville de Chio et ses deux côtés, dans un second temps nous nous pencherons vers le jeune garçon rescapé et dans un dernier temps nous pourrons voir comment l'auteur s'engage dans son texte.

Nous allons donc parler tout d'abord de Chio, la ville opposée. Deux côtés s'opposent : son passé et son présent. L'auteur montre tout d'abord l'île comme un paradis, un endroit idyllique avec le champ lexical de la nature « ciel », « rocs anguleux », « charmilles », « flots », « grands bois ». Afin d'insister sur l'importance de la ville, Hugo utilise une anaphore de « Chio » qui est répétée trois fois. On peut aussi remarquer qu'il emploie l'imparfait lorsqu'il raconte à quoi cette île ressemblait « ombrageait », « reflétaient », afin de montrer à quel point Chio n'est plus ce qu'elle était, qu'elle a beaucoup changé et évoque le souvenir de ce à quoi elle ressemblait. Elle est décrite comme un endroit prospère « palais », « grands bois », « l'île des vins » ainsi qu'une ville cultturel « un choeur danse de jeunes filles » avec un très beau paysage « ombrageait les charmilles », « les flots reflétaient les grands bois ». Face à ça l'auteur nous montre à quoi ressemble Chio présentement, soit une île de misère et de désolation. Une coupure est effectuée au niveau des rimes car elles passent de « charmilles » avec « filles » à « deuil » avec « écueil ». Il compare ces deux côtés par de champ lexicaux opposés avec celui de la joie « jeux », « vif éclair de la joie » et celui de la tristesse « pleurs », « larmes » pour en voir complètement la différence. Pour bien nous montrer qu'il y a bel et bien un avant et un après on peut retrouver une césure « Tout est désert. Mais non, seul près des murs noircis, » qui partage donc le vers en deux parties égales avec à gauche la terreur et de l'autre l'espoir, la liberté où le « seul » insiste sur le fait que tout n'est pas détruit. Afin de renforcer le côté destruction, un champ lexical de celle ci se dresse « ruine », « deuil », « sombre écueil » et on peut retrouver un contre-rejet « dans le grand ravage oublié » qui est aussi là pour insister. Mais aussi, pour continuer de montrer la démolition massive, il emploie le mot « tout » pour amplifier la situation « Tout est ruine et deuil », « Tout est désert ».

Par la suite, nous évoquerons le jeune garçon rescapé qui est très présent tout le long du texte. Il est montré comme une pureté idyllique « en boucles sur la blanche épaule » et comme quelque chose d'irréel grâce à ses yeux bleus « un enfant aux yeux bleus » couleur liée au rêve, à la sagesse et à la sérénité. L'enfant est aussi comparé à un être innocent à la peau blanche, cette couleur étant liée à la paix mais aussi très à la mode en ce temps là, plus la peau des personnes étaient blanches, plus ils étaient beaux, ce qui renforce le côté angélique. Il est aussi comparé à une fleur « une blanche aubépine, une fleur, comme lui » qui est aussi blanche et aussi fragile que lui, ils sont tous les deux en train de grandir. Hugo va aussi faire une comparaison pour montrer encore une fois le rapport que le jeune homme a avec

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