L'enfant Chinois
Commentaire de texte : L'enfant Chinois. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar polonizet • 13 Novembre 2014 • Commentaire de texte • 753 Mots (4 Pages) • 476 Vues
L’ENFANT CHINOIS
L’armée est là. Les étudiants sont exterminés
Sur la place Tian ‘Anmen, les chars sont arrêtés
Il fait si beau à Pékin
Devant la statue de Mao, l’armée passe
Défile en rang parfait sur la place
Grandiose sous les fleurs de jasmin
Tout est mort. Mais non, seul, près du mausolée
Un enfant chinois aux yeux noirs allongés,
Pliais ses genoux tremblants.
Il avait pour refuge, il avait pour ami
Un blanc cerisier, une fleur, comme lui
Dans le carnage des militants
Qu’aimerais-tu Petit ? Que faut-il t’offrir
Pour dessiner sûrement et sûrement ouvrir
En grand sur ton beau visage
Ce sourire, qui par l’horreur n’a pas été éteint
Et qui revient sur tes lèvres chaque matin
Comme un cygne sur le rivage.
Qui voudrait effacer ta douloureuse mémoire ?
Serais-ce d’avoir ce livre, noir comme tes yeux noirs
Qui dit de ton pays le chagrin
Ou le bruit du vent qui semble si téméraire
Quand il se déchaine dans les grandes rizières,
Et tout s’envole sur son chemin.
Veux-tu, pour ton plaisir un grand et doux panda
Qui se repose avec la sagesse d’un Bouddha
Plus rare qu’une statue de marbre
Que te faut-il ? Or, argent ou l’immense gloire
You, dit l’enfant chinois, l’enfant aux yeux noirs
Je veux un fusil ou un sabre.L’ENFANT CHINOIS
L’armée est là. Les étudiants sont exterminés
Sur la place Tian ‘Anmen, les chars sont arrêtés
Il fait si beau à Pékin
Devant la statue de Mao, l’armée passe
Défile en rang parfait sur la place
Grandiose sous les fleurs de jasmin
Tout est mort. Mais non, seul, près du mausolée
Un enfant chinois aux yeux noirs allongés,
Pliais ses genoux tremblants.
Il avait pour refuge, il avait pour ami
Un blanc cerisier, une fleur, comme lui
Dans le carnage des militants
Qu’aimerais-tu Petit ? Que faut-il t’offrir
Pour dessiner sûrement et sûrement ouvrir
En grand sur ton beau visage
Ce sourire, qui par l’horreur n’a pas été éteint
Et qui revient sur tes lèvres chaque matin
Comme un cygne sur le rivage.
Qui voudrait effacer ta douloureuse mémoire ?
Serais-ce d’avoir ce livre, noir comme tes yeux noirs
Qui dit de ton pays le chagrin
Ou le bruit du vent qui semble si téméraire
Quand il se déchaine dans les grandes rizières,
Et tout s’envole sur son chemin.
Veux-tu, pour ton plaisir un grand et doux panda
Qui se repose avec la sagesse d’un Bouddha
Plus rare qu’une statue de marbre
Que te faut-il ? Or, argent ou l’immense gloire
You, dit l’enfant chinois, l’enfant aux yeux noirs
Je veux un fusil ou un sabre.
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