L'apologiste prend diverses formes

L'apologue prend des formes très variées :

1 LA FABLE : récit bref, ce qui lui confère une véritable efficacité, structure simple où 2 ou 3 personnages incarnent un point de vue différent, dialogue qui permet d'animer le débat, d'incarner une idée, la fable présente souvent des animaux pour parler des homme. Cf lien ci-dessous vers fable de La Fontaine.

2 LE CONTE PHILOSOPHIQUE : comme dans le conte, le personnage principal est souvent naïf et se trouve confronté à des situations invraisemblables, voire merveilleuses. Les nombreuses péripéties permettent d'aborder des sujets philosophiques variés. Les situations variées rythment le récit et permettent d'accrocher l'attention du lecteur. Quant aux dialogues (de type argumentatifs), ils abordent des sujets nombreux et mettent en valeur des débats de divers types (éducation, guerre pouvoir, religion...).

3 LA PARABOLE se distingue par sa visée qui est plus explicitement didactique (i.e qu'elle vise à enseigner, transmettre un savoir théorique ou pratique) ; elle délivre un message à caractère moral ou religieux qui vise une interprétation univoque : cf ci-dessous, lien vers analyse rapide de la parabole du "mauvais riche et du pauvre Lazare", extrait de l'Evangile de Luc.

4 L'UTOPIE : Du grec topos avec une racine double (soit u-topia «lieu qui n'existe pas», soit ou-topia "le beau lieu") ; c'est un terme initié par Thomas More (1478-1535) désignant un récit présentant un monde idéal qui s'oppose souvent radicalement au monde connu. More dans Utopie (1516) imagine l'île d'Utopie, où l'idée de propriété privée serait absente. Dans le conte philosophique de Voltaire, Candide ou l'Optimiste, de 1759, l'arrivée du personnage dans le pays de l'Eldorado en est un exemple typique. L'inverse de l'Utopie est appelé DYSTOPIE ou CONTRE-UTOPIE.

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