Fiche de lecture : L'albatros: explication linéaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations
Par romanevits • 27 Mars 2022 • Fiche de lecture • 786 Mots (4 Pages) • 491 Vues
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VITEAU ORAL BLANC FRANCAIS 104
Romane LECTURE LINEAIRE N°1 : L'albatros, 1861
1/ L'INTRODUCTION
L'auteur ?
Charles Baudelaire (1821-1867), poète français « maudit » du XIXème siècle
Le contexte littéraire de l'époque/ mouvement ?
A la croisée entre le romantisme et le symbolisme dont il est le précurseur.
L’œuvre : sujet + bref résumé ?
« Les fleurs du mal », 1857. Le poète exprime son mal-être et le spleen (l'ennui) qui le hante ; le recueil est constitué de 6 parties. Il exprime également la recherche d'un idéal difficile à atteindre.
Situation de l'extrait dans l’œuvre ?
L'albatros est le 2ème poème de l’œuvre et paraît dans la partie « spleen et idéal », la première.
Je m'entraîne à la lecture à voix haute
Quelle est la progression du texte ?
On passe dans ce texte d'une métaphore à travers l'image et la description de l'albatros au sein de l'équipage à une comparaison directe au poète, maudit de la société
Quelle(s) question(s) l'extrait soulève-t-il ? = la problématique
En quoi C. Baudelaire, dans son poème « L'albatros », parvient-il à évoquer le mal-être du poète à travers une dimension allégorique ?
2/ REPÈRES POUR L'EXPLICATION LINÉAIRE
Procédés d'écriture à retenir
-Périphrases mélioratives pour décrire l'albatros (« Vastes oiseaux des mers » (v.2), insiste sur la majestuosité de l'oiseau célèste et marin ; « indolents compagnons » (v.3), marque le caractère inoffensif.
-Vers 4 : « gouffres amers » = métaphore d'une mer agitée et paronymie de « mer ». Image de gouffre renforcée par une allitération en « r » qui annonce une suite difficile.
-Vers 6 : Parallélisme antithétique avec périphrase métaphorique « rois de l'azur » / adjectifs péjoratifs « maladroits et honteux » (personnification de l'oiseau). Oppose la caractère majestueux de l'oiseau au caractère péjoratif qui lui sera ensuite attribué.
-Vers 7 et 8 : enjambement ; figure d’analogie qui démystifie l’oiseau.
Bilan du 1er mouvement
Introduction du texte, présentation positive de l'albatros tout en introduisant une image péjorative.
Procédés d'écriture à retenir
Vers 9 : Parallélisme antithétique périphrase « Ce voyageur ailé » / adjectifs « gauche et veule » : balancement entre le caractère célèste de l'oiseau et son ridicule une fois à terre, entouré des hommes d'équipage.
Vers 10 : antithèse « beau », ce qu'il était dans le ciel, et « laid », ce qu'il est au sol.
Vers 11 et 12 : parallélisme avec les sujets « L'un/ l'autre » ; montre la cruauté de plusieurs hommes d'équipages, leur moquerie de l'oiseau.
Bilan du 2ème mouvement
On passe à une description négative et péjorative de l'oiseau, lui autrefois si beau. moquerie de la part des membres de l'équipage. Sa place n'est pas sur Terre avec les hommes d'équipage.
Procédés d'écriture à retenir
Vers 13 : métaphore filée du poète à l'albatros, qui a retrouvé sa forme céleste à travers périphrase méliorative « prince des nuées », exprimant sa supériorité sur le monde et celle du poète avec lui .
Vers 14 : rythme binaire ajoute à l'idée de domination ; l'habilité dans les airs représente la supériorité par rapport aux autres.
Vers 15 et 16 : s'opposent aux deux précédents : cette supériorité aux autres empêche le poète de s'adapter à eux (on le comprend au vers 16) ; de se conformer à ceux parmi lesquels il est contraint de vivre (« exilé » v.15).
Comme l'oiseau, il est destiné aux airs, à l'élévation, et non à la Terre parmi les hommes.
Bilan du 3ème mouvement
Le poète à travers l'oiseau. Dualité qui hante Baudelaire : recherche d'un idéal mais incompris.
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