L'Etranger, Albert Camus

Plusieurs événements catastrophiques surgis lors du XXe siècle notamment la Deuxième Guerre mondiale. L’entièreté des catastrophes est ce qui laisse les écrivains de cette époque dont Albert Camus muet et incapable de trouver une explication à ce qui s’est passé. Ils n’arrivent pas à mettre de devant un sens et c’est là où surgit cette idée d’une absurdité, d’une impossibilité à trouver une explication. Et alors, la littérature de l’absurde fut leur réaction. Dans le roman L’Étranger d’Albert Camus publié en 1942, le héros confus comme les écrivains est, d’ailleurs, condamné parce qu’il est étranger. En effet, le manque d’émotion chez le personnage et son indifférence font de lui un étranger ainsi que ses croyances absurdes qui l’amènent à croire que la vie est vide de sens.

Pour commencer, la société voit Meursault comme un étranger, car il ne montre aucune émotion, mais plutôt une indifférence face aux événements de sa vie. Suite à l’enterrement de sa mère, celui-ci ne verse aucune larme et poursuit sa vie à l’ordinaire. Alors qu’aux yeux de la société, c’est la norme d’être en deuil suite à la mort d’un proche, Meursault a continué sa vie sans y prêter attention et c’est ce qu’on lui reproche lors de son procès : « Il a rappelé mon insensibilité, l’ignorance où j’étais de l’âge de maman, mon bain du lendemain, avec une femme, le cinéma, Fernandel et enfin la rentrée avec Marie. » (p.150) En effet, lors de son procès, plus d’attention est portée sur son manque d’émotion suite à l’enterrement de sa mère plutôt qu’au crime en tant que tel qu’il a commis. Et alors, son insensibilité semble être un plus grand crime que le meurtre réel. C’est cela qui prouve son étrangeté, et donc, c’est ce que le procureur utilise pour convaincre le jury a le condamné. Aussi, en plus de son manque d’émotion, tout lui semble être égal. Il est indifférent à tout. Contrairement aux autres qui ont des opinions et des préférences, Meursault est satisfait, peu importe le choix.

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