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L'Enfant noir de Camara Laye

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Par   •  6 Mai 2012  •  1 597 Mots (7 Pages)  •  4 886 Vues

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Résumé de L'Enfant noir de Camara Laye

CHAPITRE 1

L'enfant qui fait l'objet du titre de l'ouvrage nous y est présenté pour la première fois sous le signe du serpent, l'animal totem de son père et du clan des forgerons.

Outre la description des lieux de son enfance-la concession, l'atelier du père, la case de la mère, celle du père et de la véranda attenante où il aime à jouer-, le chapitre évoque la lente initiation de l'enfant aux significations du serpent, animal dangereux sauf à en adopter, comme son père, le bon spécimen.

Le petit serpent noir que caresse son père à la fin du chapitre est l'animal totem du clan des forgerons, dont l'enfant se demande s'il héritera, ou s'il lui préférera le chemin de l'école.

CHAPITRE 2

Une femme ayant besoin d'un nouveau bijou pour une fête religieuse arrive chez le père du narrateur, qui est orfèvre, avec un griot qui est censé inspirer l'artisan. Suivant les exigences rituelles, le père s'est purifié le matin même, prévenu par son génie de la tâche qu'il aurait à accomplir ce jour-là. L'enfant apprécie la transformation quasi magique de l'or en bijou et l'extraordinaire travail de son père, qui est aidé dans sa tâche par la présence du petit serpent noir. La femme à qui le bijou est destiné s'émerveille devant le spectacle elle aussi, mais la mère du narrateur ne partage pas l'admiration de celle-ci, croyant au contraire que le travail de l'or ne peut que nuire à la santé de son mari.

CHAPITRE 3

La visite à la concession son oncle Lansana représente un moment privilégié pour l'enfant, qui fait le voyage de Kouroussa à Tindican accompagné du frère cadet de celui-ci. Ce voyage se caractérise par des dialogues enjoués qui aident l'enfant à supporter la difficulté de marcher si longtemps et finit par l'accueil de l'enfant par sa grand-mère.

L'enfant passe son séjour à Tindican à bien manger, à jouer avec les autres enfants, et à aider ceux-ci à chasser les oiseaux et les autres bêtes des champs cultivés. Le narrateur se distingue des autres enfants par ses habits d'écolier. La journée se termine par un repas de famille où Lansana, enfin rentré des champs, se montre bienveillant vis-à vis du petit.

CHAPITRE 4

La moisson du riz du mois de décembre est un effort communautaire puisque toutes les familles font la récolte générale le même jour. Les hommes sont responsables de la moisson proprement dite; les femmes, de leur côté, sont responsables de nourrir les travailleurs et les enfants. La moisson est présentée comme un événement joyeux auquel la communauté participe avec allégresse, chantant et travaillant au rythme du tam-tam.

Quant au narrateur, il participe à la moisson en aidant son jeune oncle. Son travail consiste à prendre les bottes d'épis récoltées par son oncle, les débarrasser de leurs tiges, les égaliser, et porter les gerbes au milieu du champ. Le narrateur reconnaît la dureté du travail et voudrait bien manier à son tour la faucille, mais son oncle l'avertit que ce travail de faucheur ne sera sans doute jamais le sien.

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CHAPITRE 5

On apprend que, revenu à Kouroussa, le narrateur demeure chez sa mère, à la différence de ses frères et sœurs, qui dorment chez leur grand-mère paternelle. C'est dans ce chapitre que le narrateur nous fait le portrait de sa mère, une femme généreuse qui est chargée de la préparation de la nourriture, de l'éducation des enfants. Elle traite les apprentis de son mari comme ses propres enfants, les nourrissant et s'occupant de tous leurs besoins.

Cette femme se distingue non seulement par sa naissance noble et son air d'autorité, mais surtout par ses pouvoirs spéciaux qui lui viennent de sa position de puînée de jumeaux et du totem familial, le crocodile. Elle a une influence remarquable sur les animaux et peut puiser dans l'eau du Niger sans craindre l'attaque des crocodiles. Le narrateur apprécie les prodiges effectués par sa mère tout en reconnaissant, de son point de vue adulte, leur nature fabuleuse.

CHAPITRE 6

Le narrateur fréquente l'école coranique et, plus tard, l'école française. Dans l'une comme dans l'autre, les rapports entre filles et garçons se caractérisent par la moquerie universelle. Cependant le narrateur développe un rapport différent avec Fanta, l'amie de sa sœur.

C'est le maître d'école qui représente l'autorité, faisant régner le silence et ayant recours aux punitions corporelles. Les enfants, pour leur part, sont calmes et attentifs. Les grands sont souvent les bourreaux des petits, les forçant à faire les corvées imposées par le maître. Lorsque leurs interventions deviennent trop brutales, les parents interviennent, contraignant enfin le directeur de changer de poste.

CHAPITRE 7

Le rite de Kondèn Diara constitue la première épreuve de l'initiation des jeunes incirconcis au monde

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