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L'Ecole des Femmes, Molière

Dissertation : L'Ecole des Femmes, Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2021  •  Dissertation  •  355 Mots (2 Pages)  •  830 Vues

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Dissertation de français

Objet d’étude : le théâtre

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        Au VIIème siècle, le genre théâtrale désigné comme noble était la tragédie. Celle-ci avait pour but de plaire mais surtout d’instruire. Selon Aristote, la tragédie entraîne une purgation des passions ou purification des émotionnelle chez le spectateur, il disait : « En représentant la pitié et la terreur, la tragédie réalise une épuration de ce genre d'émotions ». La comédie, elle, était un théâtre de farce destiné à faire rire et qui avait souvent des caractéristiques grossières. À la même époque, un grand dramaturge connu pour ses grandes comédies, Molière, écrit l’École des Femmes (1663). En écrivant cette pièce, a-t-il utilisé la même formule que pour la tragédie ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans une première partie, comment Molière cherche à plaire à son public, puis dans une seconde partie nous étudierons si oui ou non, Molière tente d’éduquer les spectateurs.

        Dans l’École des Femmes, Molière utilise toutes sortes de comiques : le comique de situation qui repose sur un quiproquo, le comique de caractère qui dénonce les défauts des hommes en tournant un personnage en ridicule, et cætera. Tout cela est englobé dans un genre appelé la farce. Dès la scène 2, nous avons une scène typique de la farce, avec Alain et Georgette, se disputant pour savoir qui doit ouvrir la porte à Arnolphe. Ensuite, Arnolphe est clairement un personnage comique. Dès la première scène, lorsqu'il montre son obsession à son ami Chrysalde, le ridicule du personnage est bien montré. Arnolphe pense qu’en épousant «sa prisonnière» dont il a conservé la naïveté pendant dès années, il est protégé d’une quelconque infidélité venant d’elle. Encore une fois, cette situation est amusante par son ridule. Arnolphe donne aussi quelques exemples burlesques quand il parle de la naïveté de la jeune fille : « - Et s’il faut qu’avec elle on joue au corbillon, et qu’on vienne à lui dire, à son tour : "Qu’y met-on ?",  je veux qu’elle réponde, "Une tarte à la crème"» (Acte 1,scène 1).

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