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"L'Echafaud" Victor Hugo

Dissertation : "L'Echafaud" Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2021  •  Dissertation  •  936 Mots (4 Pages)  •  1 970 Vues

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Commentaire « L’Echafaud » de Victor Hugo

Victor Hugo est un écrivain, poète, philosophe du IXXème siècle. Durant toute sa vie, il a mené un combat pour abolir la peine de mort. Le texte est composé de six strophes, dont les vers sont des alexandrins. Dans son poème « L’Echafaud », il assiste à une exécution publique et décrit toute l’horreur de la scène, en utilisant des images fortes : il utilise l’art de persuader. Nous allons voir en quoi cette visée argumentative utilisée dans le poème est-elle une dénonciation efficace contre la peine de mort ; en partant tout d’abord de l’emploi de l’art de persuader, et ensuite de la solitude du poète face aux partisans du maintien de la peine de mort.

Victor Hugo emploi l’art de persuader pour provoquer la révolte et le dégoût chez le lecteur. Tout d’abord, il utilise des images fortes et choquantes pour faire réagir le lecteur. En effet, il appel aux sentiments, afin que le lecteur ressente de la compassion pour le condamné, et qu’il soit révolté contre la cruauté de la peine de mort. Il cherche à le faire adhérer à son idée, qui est de supprimer la peine de mort.

Le poète décrit de nombreuses fois la tâche de sang qui apparaît sur la lame du couperet, il y fait allusion souvent pour rappeler au lecteur que cette « tâche », cette « goutte de sang » est la seule et dernière trace du condamné. La description du couperet sanglant a pour effet de choquer le lecteur.

Victor Hugo utilise de nombreux mots appartenant au champ lexical de la mort, comme « bourreau », « funèbre », « sang ». L’allusion régulière de la tâche de sang sur le couperet et le lexique de la mort crée une ambiance encore plus sombre et sinistre.

Ensuite, le couperet se métamorphose sous les yeux du poète car il utilise différents mots pour le décrire, comme « coutelas », « hache », « triangle mystique », ces différents mots soulignent la cruauté de la guillotine et des actes de barbarie dont elle est à l’origine. Pourtant, au début du poème, elle est décrite positivement « splendide, étincelant, superbe ». Dans les vers sept et huit « le fatal couperet relevé triomphait. Il n’avait rien gardé de ce qu’il avait fait », Victor Hugo utilise la personnification afin de rendre humaine la guillotine. Elle apparait comme un être cruel et monstrueux, qui triomphe suite à la mort du condamné qu’elle a tué.

D’autre part, le poète est seul contre tous. Premièrement, dans son poème, Victor Hugo parle de lui (à la première personne), et de la foule très séparément. Il donne son avis et critique ce qui se passe « je pensais » ; en tant que témoin, il donne un point de vue direct sur la scène, et cela permet au lecteur de croire avec plus de crédibilité ses propos. Ensuite, Il est seul physiquement « resté seul sur la Grève », car il ne connaît personne d’autre assistant à l’exécution. De plus, il est aussi seul moralement, car tous les gens autour de lui sont pour le maintien de la peine de mort tandis que lui est contre.

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